Le chef de l’Etat Kaîs Saied a reçu, vendredi, au palais de Carthage, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Mohamed Yassine Jélassi.
A cette occasion, le président Kaîs Saied a dit craindre une atteinte à la liberté de pensée, estimant que « la liberté d’expression est sacrée, mais les inquiétudes ne pèsent pas, aujourd’hui, sur cette liberté, mais plutôt sur la liberté de pensée ».
Pour le président Saied, il n’est pas possible d’immuniser la société sans inculquer aux jeunes « la liberté de pensée » et « la critique constructive.
Cité dans un communiqué de la présidence, Mohamed Yassine Jélassi a salué la position constante du président Kaîs Saied en faveur de la liberté presse et d’autres questions d’intérêt national, sans les citer.
Dans une déclaration à l’issue de l’entrevue, le président du SNJT a affirmé avoir transmis au chef de l’Etat les principales revendications des journalistes et leur vision sur le paysage médiatique.
Pour Jélassi, la position du président Kaîs Saied en faveur de la liberté de la presse était claire. « Le président rejette catégoriquement toute violation ou agression contre les journalistes », a-t-il dit.
D’après lui, le président Saied s’est déclaré en faveur de la mise en place d’un cadre juridique portant organisation de la liberté de presse et d’expression en Tunisie.
«Pour Saied, ce cadre doit être conforme aux standards internationaux et ne sert aucunement des lobbys et des agendas hostiles à la Tunisie », a-t-il affirmé.
Au cours de cette entrevue, l’accent a été mis sur les textes législatifs en rapport avec la liberté de la presse, élaborés depuis 1884 en Tunisie jusqu’aujourd’hui.