Sofrecom avait fixé pour objectif d’atteindre en 2017 un nombre de 400 recrutements. Le groupe s’engage à recruter en 2018, 100 autres ingénieurs.
Un nombre de 500 ingénieurs tunisiens ont été recrutés par le groupe sofrecom en Tunisie. “Le groupe a, ainsi, dépassé l’objectif escompté”, s’est félicité Guillaume Boudin représentant du groupe Sofrecom en Tunisie.
S’exprimant lors d’une cérémonie organisée jeudi aux Berges du Lac pour le renouvellement de l’accord de partenariat entre Sofrecom et le programme Smart Tunisia, il a souligné que Sofrecom, qui est un cabinet de conseil et d’ingénierie spécialisé dans le secteur des Télécommunications, a réussi à concrétiser ses objectifs de recrutement grâce aux compétences tunisiennes. “Sofrecom s’engage après cette réussite à recruter en 2018, 100 autres ingénieurs”, a-t-il annoncé.
“Sofrecom avait fixé pour objectif d’atteindre en 2017 un nombre de 400 recrutements et a concrétisé, de la sorte, un surplus”, a-t-il fait savoir.
De son côté, Soukeina Rahmani Turki, représentante du programme Smart Tunisia, a confirmé l’appui du Smart Tunisia à Sofrecom et la disposition à continuer le travail de coopération.
“Smart Tunisia, a-t-elle expliqué, est un programme tunisien créé en 2015 qui œuvre à attirer des investisseurs étrangers spécialisés dans le domaine digital pour s’installer en Tunisie et créer de nouvelles opportunités d’emploi”.
Elle a précisé que le programme accompagne ces investisseurs tout au long de leur processus d’implantation en Tunisie en les aidant à recruter des jeunes talents et en leur facilitant les différentes procédures administratives.
Taux de chômage élevé des diplômés en informatique
Le ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, Faouzi Abderrahmane, a exprimé, pour sa part, le soutien de son département à de telle initiative, soulignant l’importance du partenariat public-privé pour le recrutement des jeunes. Le ministre a reconnu toutefois que le taux de chômage des diplômés en informatique demeure encore élevé.
De son côté, Habib Dabbabi, secrétaire d’Etat à l’économie numérique, a affirmé que la transformation numérique se base sur trois piliers, en l’occurrence l’infrastructure, le cadre juridique et les ressources humaines.
Smart Tunisia est une des composantes de la stratégie nationale “Tunisie Digitale 2020”, rappelle-t-on. Ce programme a pour objectif de promouvoir la Tunisie en tant que Hub technologique dans les prochaines années.
Quant au groupe Sofrecom, il conseille et accompagne la transformation des opérateurs, gouvernements et régulateurs dans plus de 100 pays. Il compte aujourd’hui plus de 1400 experts issus d’une trentaine de nationalités et répartis sur 11 implantations à travers le monde, qui lui ont permis d’accompagner plus de 200 opérateurs, gouvernements et bailleurs de fonds, dans une centaine de pays (Europe, Asie, Moyen-Orient, Afrique, Amérique Latine). Sofrecom a été fondée en 1966 sous l’impulsion de la France.