Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a exprimé son « vif étonnement » face à « la récurrence des déclarations offensantes contre l’Algérie sœur », affirmant son rejet catégorique « des tentatives désespérées visant à porter atteinte aux liens de fraternité et aux relations stratégiques entre la Tunisie et l’Algérie ».
Dans une déclaration publiée mardi, le département des Affaires étrangères a estimé que « de tels comportements irresponsables (sans citer leur source) n’engagent en rien l’Etat tunisien ».
« Ces déclarations ne pourront, en aucun cas, nuire aux relations privilégiées tuniso-algériennes qui n’ont cessé d’évoluer, grâce à la volonté sincère des dirigeants des deux pays de renforcer la coordination et les concertations bilatérales dans l’intérêt des deux peuples frères », lit-on dans le texte de la déclaration.
L’ancien président de la République, Mohamed Moncef Marzouki (2011-2014) a déclaré, le 29 janvier dernier, sur la chaîne « Al Khalij », que les autorités algériennes étaient hostiles à la révolution tunisienne durant les premières années, ajoutant que la Révolution tunisienne a autant souffert du régime algérien que des Emirats arabes unis, mais d’une manière différente.
Marzouki a accusé l’Algérie d’ingérence dans les affaires tunisiennes dans le but d’avorter la révolution tunisienne et de crainte qu’elle ne soit exportée.