Hors énergie, le secteur industriel (textile et habillement, électronique, mécanique et matériaux de construction) a attiré plus de 50% des IDE suivi par le secteur des services (38,5%) et celui du tourisme (8,6%).
En 2013, la Tunisie a attiré 1,81 milliard de dinars d’investissements direct étrangers (1,13 milliard de dollars) représentant plus de 7% des flux d’IDE vers l’Afrique du Nord et près de 14% du stock d’IDE de la région, selon un rapport de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (CUNCED), cité par l’Agence TAP.
Ce volume d’IDE est en baisse de 27,5% de par rapport à 2012 (2,9961 milliards de dinars, soit 1,872 milliard de dollars). Il place ce pays en 3ème après l’Egypte et le Maroc au niveau nord-africain.
Hors énergie, le secteur industriel (textile et habillement, électronique, mécanique et matériaux de construction) a attiré plus de 50% des IDE suivi par le secteur des services (38,5%) et celui du tourisme (8,6%).
L’instabilité de la situation sociopolitique que vit la Tunisie, les conflits dans la région et la crise en Europe sont les premiers facteurs à l’origine de l’hésitation des hommes d’affaires étrangers à investir dans ce pays, souligne le magazine African Manager commentant le rapport de la CNUCED.
Les pays en voie de développement souffrent d’un déficit d’investissement
Pour l’experte auprès de la CNUCED, Claudia Trentini, les pays en voie de développement souffrent d’un déficit d’investissement de 2,5 trillions de dollars (1 dollar=1,6 dinar) par an dans les secteurs clés du développement durable, soulignant, cependant, que l’Afrique a enregistré une hausse des investissements de 4% en 2013.
Commentant le rapport, cette experte a expliqué que ses recommandations mettaient l’accent sur le rôle du secteur privé dans la réalisation de résultats positifs aux plans économique, social et environnemental. Les recommandations portent notamment sur l’élaboration de directives pour le traitement des problématiques politiques de l’investissement, la détermination de ses objectifs et la création d’une tribune internationale multilatérale dans ce domaine, a-t-elle ajouté.