Selon Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), la contrefaçon coûte à l’Etat 40 milliards de dinars par an.
Près de 80% des vêtements achetés par les Algériens seraient contrefaits, assure Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).
« 80% des vêtements portés par les Algériens sont importés mais, malheureusement, il se trouve que la majorité des vêtements importés sont contrefaits », a-t-il déclaré hier lors d’une conférence de presse.
Les vêtements importés disponibles actuellement sur le marché algérien viennent principalement de Chine, de Turquie et d’Espagne. Deux décennies plus tôt, a rappelé le porte-parole de l’UGCAA, la production algérienne couvrait la moitié de la demande locale en produits textiles.
Le marché des vêtements représente un total de 100 milliards de dinars par an, selon Hadj Tahar Boulenouar, qui a insisté sur la nécessité d’y mettre de l’ordre. Ce marché connaît une grande anarchie, a-t-il estimé, soulignant que le circuit informel doit être d’autant plus « banni » que la contrefaçon coûte 40 milliards de dinars par an à la trésorerie publique.
L’année dernière, une vaste opération a été lancée par les pouvoirs publics contre les marchés illicites, qui devaient être démolis dans leur totalité mais cette opération a connu un succès limité.