Crise sanitaire : une enveloppe de 530 milliards de DA mobilisée par l’Etat pour 2021 - Maghreb Emergent

Crise sanitaire : une enveloppe de 530 milliards de DA mobilisée par l’Etat pour 2021

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Les autorités algériennes ont dégagé une somme de 530 milliards de DA au titre de l’exercice budgétaire de 2021 dans le cadre des efforts de l’Etat pour atténuer l’impact de la crise de la Covid-9, a dévoilé mercredi le ministère des Finances dans un communiqué.

En plus des transferts sociaux, notamment, les subventions, l’Etat a renforcé la couverture sociale et sanitaire par l’octroi, au titre de l’année 2021, des dotations budgétaires pour soutenir les pertes de revenu des ménages et la baisse de l’activité des entreprises et des professions libérales, a souligné le ministère.

Cela s’est fait à travers des mesures financières et fiscales relatives aux reports des paiements arrivés à échéance pour les remboursements des crédits et intérêts ainsi que les paiements fiscaux.

En ce qui concerne les mesures prises par les pouvoirs publics pour atténuer l’impact de la crise sur les entreprises économiques et commerciales, le ministère a rappelé, qu’en plus des mesures fiscales, dont l’effet cours jusqu’à juin 2021, l’année 2020 et début 2021 a été caractérisée par une très grande mobilisation des institutions et établissements financiers publics pour porter assistance aux opérateurs économiques, exploitants, investisseurs et industriels, mis à rude épreuve dans la poursuite de leur activité par les effets négatifs de la pandémie du COVID-19.

Les mesures prises, dont l’échéance initiale d’application était fixée à septembre 2020, ont été maintenues une première fois à fin décembre 2020, une seconde fois jusqu’à fin mars 2021 et une troisième fois à fin juin 2021.       

Ces mesures portent notamment sur le report des échéances de 6 à 12 mois sur les crédits d’investissement et d’exploitation avec maintien des avantages liés à la bonification du taux d’intérêt pris en charge par le Trésor, la prorogation des différés de paiement sur l’investissement de 12 mois, des délais supplémentaires d’utilisation des crédits de 12 mois, le renouvellement des crédits d’exploitation, le rééchelonnement ou la consolidation des échéances échues et l’exonération de la clientèle du paiement des pénalités de retards, a encore rappelé le communiqué.

Une démarche qui s’est traduite par “le traitement d’un nombre très important de demandes de report ou de glissement d’échéance, émanant de la clientèle, à la fois du secteur public et privé”.

A ce titre, poursuite le ministère, certaines entreprises ont bénéficié de plusieurs reports pour la même échéance alors que d’autres ont bénéficié d’un report pour l’ensemble de leurs crédits (exploitation et investissement).

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