Une pétition soutenant Ihsane El Kadi appelle à la fin des poursuites pénales contre « l’opinion » - Maghreb Emergent

Une pétition soutenant Ihsane El Kadi appelle à la fin des poursuites pénales contre « l’opinion »

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Les premiers signataires invitent les Algériens à exprimer leur soutien avec les détenus du Hirak.

Des Algériens de différents milieux professionnels (presse, université, barreau, métier libéral),  et militants politiques et associatifs  figurent parmi les premiers signataires d’une pétition lancée en défense de Ihsane El Kadi et de la liberté d’opinion.

Le journaliste, directeur de la plateforme Radio M- Maghreb Émergent, a été condamné à 6 mois de prison ferme et 50 000 dinars le 06 juin suite à une plainte de l’ex-ministre de la communication Ammar Belhimer pour la publication un blog d’analyse des divisions dans le Hirak en mars 2021. Les pétitionnaires saisissent cette occasion pour rappeler que l’expression d’une opinion n’est pas un crime et pour appeler au devoir de solidarité avec les détenus du Hirak, plus de 300 en détention depuis le nouveau cycle répressif du printemps 2021 renforcé par de nouvelles lois liberticides.

« La récente  condamnation d’Ihsane El Kadi vient rappeler que des centaines d’Algériens et d’Algériennes sont encore sous les verrous, soit en attente de leur jugement, soit condamnés, parfois à de lourdes peines, pour avoir exprimé pacifiquement et sans haine leur opinion et exercer une liberté fondamentale » affirme le texte de la pétition.

Réhabilitation et révision des textes juridiques

Le texte de la pétition qui réclame la libération des détenus appelle les Algériens, attachés aux libertés fondamentales, à les défendre en exigeant « leur réhabilitation, ainsi que l’arrêt de toutes les poursuites pénales pour délit d’opinion ».

Les premiers signataires invitent également les Algériens « à revendiquer et à agir pour la révision des textes juridiques liberticides pour les mettre en conformité avec les engagements conventionnels de l’Algérie en matière des droits de l’homme ».

Le président Tebboune a assuré à plusieurs de ses invités politiques de ces dernières semaines que des mesures d’élargissement de détenus allaient être prise à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance, sans jamais évoquer leur forme, ni le sort des textes liberticides.  

Le journaliste Ihsane El kadi a fait appel du verdict en première instance du tribunal de Sidi M’hamed. Le plaignant, le ministère de la communication pareillement. Le procureur de la république avait requis trois ans de prison ferme.

Voici le lien pour signer la pétition :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScdmo7YrNuRxAopWlpKY0qSfsPvoRvZjXrZqZK-HntszTDk9g/viewform?usp=send_form

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