Urgent : La répression du Hirak provoque l’union sacrée dans une déclaration alerte - Maghreb Emergent

Urgent : La répression du Hirak provoque l’union sacrée dans une déclaration alerte

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Le gouvernement tenu pour « responsable » du traitement brutal des algériens et de ses conséquences « funestes » dans un texte signée par prés de 300 personnalités, citoyens et organisations.

Une déclaration signée par des organisations et prés de trois cents citoyens , politiques, activistes du Hirak, avocats, journalistes, médecins, et acteurs culturels et associatifs appelle les autorités algériennes à stopper « la guerre déclarée contre le peuple algérien ». La déclaration courte et incisive appelle également à libérer les détenus, cesser les poursuites et rétablir les libertés constitutionnelles garanties également par les conventions et traités internationaux signés par l’Algérie.  Elle « prend à témoin l’opinion nationale et internationale » sur les conséquences « funestes » que pourraient engendrer l’escalade dans la répression engagée ce mois d’avril. Elle prévient du risque de glissement dramatique en affirmant que la criminalisation du Hirak risque de conduire sur une pente vers les crimes d’Etat. Les signataires combinent acteurs publics de toutes sensibilités connus pour leur engagement dans le mouvement populaire et  des citoyens à la notoriété reconnue dans leurs métiers en Algérie et dans la diaspora.  La déclaration du 1er mai, co-signée par des partis et des collectifs également, est née dans l’urgence. Des personnalités politiques, des acteurs des droits de l’homme et des figures du Hirak ont convenu au soir de la veillée du 3e jour à la mémoire de Me Ali Yahia Abdenour mercredi dernier, de réagir de manière concertée et rapide à l’offensive de la répression engagée ce mois d’avril par les autorités algériennes. Le recours aux interpellations et aux violences policières s’est poursuivi au 115e vendredi du Hirak, notamment à Alger ou la police a brutalement chargé des manifestants pacifiques pendant qu’ils se dispersaient à la fin de la manifestation. La large union rapidement réalisée autour de ce texte laisse augurée un enchainement samedi prochain lors de la marche du 08 mai à Kherrata ou les acteurs fidèles au Hirak sont interpellés pour entamer un processus de convergence politique autour d’un pacte et d’une feuille de route politique.

Ci-dessous le contenu de la déclaration.

*Halte à la guerre déclarée contre le peuple Algérien*

Les Algériens subissent depuis plusieurs semaines une des pires escalades de la répression contre leurs droits et libertés. Cette offensive sécuritaire et judiciaire pour les empêcher de s’exprimer, de revendiquer, de manifester, de s’organiser, de faire grève, de rendre compte dans les médias et les réseaux sociaux, d’exister en tant que citoyens est entrain de prendre les allures d’une guerre ouverte contre le peuple Algérien.

Elle n’épargne personne, touche toutes les catégories sociales et toutes les régions du pays. Elle invente des illusoires complots terroristes pour justifier le retour aux pratiques les plus détestables de l’arbitraire (enlèvement, perquisition, mise au secret). La torture se banalise à nouveau. Les violences policières se généralisent. Rien ne peut justifier qu’un gouvernement traite avec une telle brutalité les citoyens de son pays.

Ni son impuissance face à la crise économique, ni son entêtement à tenir un agenda électoral rejeté par l’immense majorité du peuple, ni le naufrage de son calendrier vaccinal contre la pandémie. Le refus depuis deux ans d’accéder aux revendications du Hirak populaire pacifique en faveur d’un changement vers la démocratie enfonce le pouvoir de plus en plus dangereusement dans une aventure sécuritaire au très lourd prix.

En criminalisant le Hirak il se met lui même sur la pente glissante des crimes d’Etat. Cette escalade d’avril 2021 piétine un peu plus les engagements pris par les conventions internationales signées par les autorités algériennes et protégeant, tout autant que la constitution du pays, les droits qui sont aujourd’hui attaqués massivement et sans retenue. L’Algérie se met au ban des Nations pour son mépris des droits fondamentaux de l’homme.

Nous citoyens et organisations signataires de cette déclaration appelons à l’arrêt immédiat de cette inacceptable agression contre l’intégrité physique et morale des Algériens. Nous rendons pour responsables les autorités algériennes des conséquences funestes de cette dérive répressive et nous en prenons à témoin les opinions nationale et internationale.

Nous appelons à la libération de tous les détenus politiques, à la cessation des poursuites et au rétablissement de tous les droits et libertés garantis par la constitution et par les conventions internationales signées par l’Algérie. Le recours obsessionnel à la répression n’a pas stoppé depuis deux ans la marche du peuple algérien vers le changement démocratique pacifique. Il ne l’arrêtera pas cette fois non plus.

Listes des premiers signataires organisations

Parti socialiste des Travailleurs (PST)

Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)

Rassemblement des jeunes pour l’Algérie (RJPA)

Union pour le changement et le progrès (UCP)

Union pour l’Algérie (UPA)

Collectif algérien contre la torture et les conditions carcérales (CACTCCI)

Collectif Initiatives Citoyennes pour le changement (CICC)

Comité de Tizi ouzou pour l’assemblée constituante souveraine

Coordination nationale des universitaires algériens pour le changement (CNUAC)

Dzair 2.0 Ibtycar

Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH)

Manifeste des militants pour les libertés démocratiques (MMLD)

Manbar Al Jazairine Al Ahrar

Nida 22

Rassemblement action jeunesse (RAJ) Rassemblement des étudiants libres d’Oran Union des étudiants algériens libres (UEAL)

Listes des premiers signataires citoyens

Lahouari Addi (universitaire)

Lynda Abbou (journaliste)

Brahim Aidali (syndicaliste licencié)

Kamel Aissat (universitaire syndicaliste)

Louisa Ait Hamadouche (universitaire)

Mokrane Ait Larbi (avocat)

Sanhadja Akrouf (militante associative)

Zoubir Arous (universitaire)

Zoubida Assoul (présidente UCP)

Abdelghani Badi (avocat)

Mohcine Belabbes (président RCD)

Samir Belarbi (journaliste militant)

Farida Belfrague (avocate)

Nadjib Belhimer (journaliste)

Akram Belkaid (journaliste)

Abdellah Benadouda (Radio Corona Internationale)

Madjid Bencheikh (ancien doyen de la faculté de droit Alger)

Abderezzak Bendjoudi (militant politique)

Mustapha Benfodil (journaliste)

Fateh Benhammou (Editeur électronique)

Ali Bensaad, (universitaire)

Malek Bensmain (réalisateur)

Saad Bouakba (journaliste)

Amel Boubekeur (universitaire)

Mostefa Bouchachi (avocat)

Abdelkrim Boudra (consultant)

Hocine Boukella (musicien)

Fodil Boumala (universitaire)

Mouloud Boumghar, universitaire, militant politique

Ali Brahimi (militant politique)

Mehdi Brahimi (ingénieur membre Ibtykar)

Samia Brahmia (musicienne, interprete)

Omar Bribi (ingénieur d’Etat)

Amina Afaf Chaib (cheffe d’entreprise membre Ibtykar)

Kaddour Chouicha (Laddh)

Said Djaafer (journaliste)

Nacer Djabi (universitaire)

Bachir Derrais (producteur réalisateur)

Ahmed Djeddai, (chirurgien, militant de la démocratie)

Khaled Drareni (journaliste)

Nacera Dutour (Sos Disparus)

Bahia Bencheikh El feggoun (réalisatrice)

Ihsane El Kadi (journaliste)

Raouf Farrah (consultant, membre Ibtykar)

Hassan Ferhani (réalisateur)

Abdelouahab Fersaoui (RAJ)

Amina Haddad (productrice)

Nacer Haddad (juriste)

Sofiane Haddadji (citoyen )

Abdellah Heboul (Avocat)

Mohamed Henad (politologue)

Mohamed Iouanoughene, journaliste

Nourredine Khadir (militant hirak)

Amin Khan (poète)

Cherifa Kheddar (militante féministe)

Said Khelil (pharmacien biologiste)

Hicham Khiat (militant politique)

Brahim Laalami (activiste)

Jaffar Lakhdari (consultant, activiste politique)

Smail Lalmas (économiste)

Samir Larabi (militant PST)

Ali Laskri (ex coordinateur de l’instance présidentielle du FFS)

Ouardia Lezzoul (avocate)

Djamila Loukil (journaliste)

Ghani Mahdi (journaliste militant)

Redouane Mansouri (universitaire)

Mohamed Mebtoul (universitaire)

Nordine Melikchi (physicien)

Benyoucef Mellouk (lanceur d’alerte)

Karim Moussaoui (réalisateur)

Slim Othmani (entrepreneur)

Fatma Ouseddik, professeur universitaire

Aissa Rahmoune (avocat)

Mahmoud Rechidi (porte-parole PST)

Abderrahmane Salah (avocat)

Said Salhi (militant LADDH)

Sid Ahmed Semiane (auteur)

Aboubaker Khaled (Journaliste)

Salah Eddine Sidhoum (chirugien)

Ahmed Sidi Moussa (militant Adrar)

Aldja Seghir (universitaire, membre Ibtykar)

Nabila Smain (avocate)

Nesrine Tahari (militante associative)

Lyes Touati (militant associatif)

Khaled Tazaghart (militant politique)

Hamza Kharroubi (activiste Hirak)

Farid Khemisti (avocat)

Nacer eddine Hamitouche (activiste Hirak)

Kamel Almi (journaliste)

Khellaf Ben Hadda (journaliste)

Zoheir Aberkane (journaliste)

Zaki Hannache, (militant)

Seloua Luste Boulbina (philosophe)

Ali Boucherka, militant politique

Meryem Belkaid (universitaire)

Sihem Abbes (psychologue)

Mohamed Ali Allalou (producteur- animateur radio)

Amine Khaled (conseiller littéraire, théâtre)

Boualem Ziani (producteur)

Nadia Leila Aissaoui (sociologue, militante féministe)

Thiziri Maames, militante politique

Abderrahmane Hayane, auteur, réalisateur, membre Ibtykar

Seiffeddine Abdi

Karim Bengana (réalisateur)

Maroua Guendouz, activiste, Nida22

Nadjah Roula, militante politique, Nida22

Omar Bouraba militant associatif

Baya Merad (avocate)

Me Fatiha Rouibi (avocate)

Melissa Ghalouz, militante, Nida22

Me Afif Chaouch

Abdennacer Kahina Redjala, militante politique

Mohamed Kedia, militant, membre Ibtykar

Latifa Lounissi (universitaire)

Samir Yahiaoui, architecte, activiste

Youssef Loldj, ingénieur, membre. Free Algeria

Djalil Amrouche, Dzayer 2.0

Sid Ahmed Miliani, militant politique Nida22

Adel Benadouda, militant politique Nida22

Malika Benarab Attou, militante associative

Mohamed Daid, militant associatif

Massensen Cherbi, constitutionnaliste

Hafed Saoud (militant)

Adllen Belabaci, militant

Yahia Bounouar (journaliste)

Mouloud Termoul, militant politique

Jihed Halimi, activiste politique

Lahouari Fellahi, militant politique, Nida22

Mahmoud Djermane, militant politique

Djaballah Saighi, activiste politique

Kahina Boucheffa, psychologue, membre Ibtykar

Hacene Boudjema, co-fondateur du CAMAN

Zohral Saighi, activiste politique

Djamel Fardjallah, ingénieur militant politique

Nabil Ait Ahmed, militant politique

Krimo Bouaou, militant politique, membre Ibtykar

Timsiline Loucif, auditeur interne militant pour la citoyenneté et la démocratie

Me Kamel Haddad

Azzedine Fatiha Briki, enseignante universitaire

Houria Briki, mouvement associatif humanitaire (USA)

Mourad Briki, fonctionnaire (Suisse)

Selma Amrane, professeur de médecine (USA)

Zazi Sadou, militante féministe

Othmane Benzaghou

Abdelhak Djennane, militant démocrate

Yefsah Nadia, militante politique

Bouaziz Ahmed, militant politique

Meziani Saïd, militant politique

Me khadoudja Bousseka (avocate)

Zaoui Mohamed (militant Hirak)

Me Salim Khatri (avocat)

Abdesslam Bengoufa (militant Hirak)

Me Djamila Igherroussen (avocate)

Youcef Rezzoug (journaliste)

Me Amar Mouhoubi (avocat)

Younes Addab, militant politique

Hadj Mohand Hamid, militant politique

Tamadjiat Ali, militant politique

Maakni Hamid, militant politique

Tirouche Arezki, militant politique

Arezki Aliouet (avocat)

Brahim Kaci (miliant pour la démocratie)

Meriem-Mounira Chaoui (avocat)

Hamel Mohamed, militant politique

Lounis Hocine, militant politique

Taibi Djamel, militant politique

Ouheb Rabah, militant politique

Tayeb Kennouche, universitaire

Amar Mohand Ameur, universitaire

Nacéra Makoudi-Djaffar (avocate)

Akli Izouaene (ingénieur agronome)

Zine Boukhari (avocat)

Diaeddine Belbekhouche (avocat)

Walid Belkacem, Etudiant

Yacine Fennouh, architecte

Belkacem Belkacem, militant politique

Messadi Djamel, militant politique

Safia Bouakkaz (médecin)

Azougui Arezki, militant politique

Chaouti Ramdane, militant politique

Leila Msilta, universitaire

Kamel Bennadji, universitaire

Nora Chili, militante politique

Me Hafid Hasni (avocat)

Me Saliha Allouache (avocate)

Me Lamia Messai (avocate)

Mohamed Larbi Hazem, retraité de la banque d’Algérie

Louni Abdelkader (militant de la démocratie)

Mohamed Said Ouldoulhadj, ancien cadre du FFS

Hanafi Si Larbi, militant pour la démocratie

Kousseila Iddir, militant politique

Djamel Sedira, cadre de gestion retraité

Nasser Bensefra, activiste politique

Mustapha Benamzal, étudiant

Hadj Boudou (militant de la démocratie)

Bouallag Badr Eddine (avocat)

Boudjmia Nabil (avocat)

Lamali Rebaine (avocat)

El Hachimi Ghezali (militant de la démocratie)

Younes Ghili (militant de la démocratie)

Djamila Addar (enseignante, journaliste)

Asma Mechakra

Imad Lakhdara

Hocine Djidel

Assia Guechoud

Ahmed Mostefaoui

Karim naït Ouslimane

Mohamed Benaissa

Me Yamina Alili

Me Mohamed Amine Bendahmane

Me Said Zahi

Me Youcef Benkaaba

Me Yahia Nasser

Me Nabil Belahouane

Amel Nouaouria Bouharis

Me Farida Boumaza

Me Imene Cheboubi

Me Halla Mohamed

Me Zakaria Belahreche

Me Soulef Belhanneche

Me Leila Boughrara

Me Ahmed Zennouche

Me Fatma Zohra Meziane

Me Hassina Djerrah

Me Mohamed Tahar Boughaba

Me Omar Boussag

Me Ahmed Mebrek

Me Lydia Lounaouci

Me Elias Boudiaf

Me Nora Nehdi Abdelkader Kouafi

Me Amel si Ammour

Me Said Halit

Me Fatima Hedjal

Me Ramzi Chekhab

Me Mohamed Amine Hamitou

Boualem Ait Ameur

Me Abdelbasset Yahiaoui

Me Kamel Rachid Louh

Me Meriem Chekirine

Me Badreddine Bouallag

Mohamed Khatir

Kaoudja Hamid

Bechekat Samia

Bouachioum Yanis

Boumdjene Nabila

Baza Belkacem

Hafid Nadir

Boukhatta Samira

Hadjres Meriem

Daoudi Sami

Zelmati Billel

Kourdi Amel Badji

Me Mounir Gharbi

Me Madjid-Idir Hachoir

Me Sonia Mokrane

Leila Guiri

Ahmed Benseghir

Asma Miahi

Mohamed Fawzi Ounsi

Me Samira Aggoun

Me Nassima Rezazgui

Nacéra Ghozlane

Yamina Meghraoui

Boualem Ait Amar Soheib Chaouchi…

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