Washington, Paris et Londres ont mené une série de frappes contre la Syrie - Maghreb Emergent

Washington, Paris et Londres ont mené une série de frappes contre la Syrie

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Washington, Paris et Londres ont mené dans la nuit de vendredi à samedi une série de frappes contre la Syrie.

 

Ces frappes menées ont visé “le principal centre de recherche” et “deux centres de production” du “programme clandestin chimique” du régime syrien, a affirmé samedi la ministre française des Armées Florence Parly.

“C’est la capacité de développer, de mettre au point et de produire des armes chimiques qui est atteinte”, a-t-elle ajouté au cours d’une déclaration au palais de l’Elysée. “Le but est simple: empêcher le régime de faire à nouveau usage d’armes chimiques”, a-t-elle dit.

Selon le ministère russe de la Défense, la coalition a lancé plus de 100 missiles de croisière et missiles sol-air depuis deux navires américains positionnés dans la mer Rouge. Le ministère russe de la Défense indique que les frappes ont eu lieu de 2h42 jusqu’à 4h10 (heure de Paris). Une frappe contre un centre de recherche syrien n’a pas fait de victimes, rapporte l’agence Sana. Au total l’attaque a fait trois blessés, selon le média.

Les sites militaires visés par les frappes déclenchées par la coalition internationale avaient été évacués il y a plusieurs jours à la suite d’informations émanant de la Russie, a déclaré samedi un haut responsable syrien.

La Syrie a dénoncé une “agression barbare et brutale” des Occidentaux,  considérant que ces frappes visent à “entraver” une mission de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), qui devait entamer samedi son enquête à Douma sur une attaque chimique présumée, selon Sana.

“L’agression (…) a pour principal objectif d’entraver le travail de l’équipe, devancer ses conclusions, et faire pression sur la mission dans une tentative visant à dissimuler les mensonges et les fabrications”, des Occidentaux, selon Sana.

L’attaque chimique présumée à Douma, dernier bastion rebelle aux portes de la capitale, a fait plus de 40 morts, selon des secouristes. Le régime et son allié russe avaient nié toute responsabilité, dénonçant des “fabrications” des rebelles.

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