Commercialisé la semaine dernière en Algérie, le Wiko Fever 4G, aux bordures phosphorescentes, est assez complet. Pour un produit de moyenne gamme, proposé au prix de 30.000 Da, il brandit des performances très satisfaisantes. Testé pour vous sur un modèle aimablement prêté par Wiko Algérie.
Le Fever 4G est le premier téléphone phosphorescent au monde, affirme Wiko. Commercialisé la semaine dernière en Algérie, le constructeur français ne manque pas de vanter un téléphone double SIM « performant, rapide et fluide ». Outre son design phosphorescent, le constructeur met aussi en valeur le graphisme et l’autonomie de son appareil, dont les performances, très satisfaisantes, pourraient séduire des plus réticents aux plus exigeants.
Le Wiko Fever 4G a un écran Full HD (1920 X 1080p) du type LCD IPS, avec une résolution de 423 ppp (pixel par pouce). Agréable, confortable à l’utilisation et à la lecture, son écran est traité par un verre Gorilla Glass 3 (connu pour sa résistance au rayage) et jouit d’une bonne finesse visuelle grâce à ses angles de vision. Équipé d’un appareil photo de 13 Mégapixels (Mp) avec flash LED, ce smartphone affiche une résolution vidéo Full HD (1080p) de 30 FPS (images affichées par seconde), et un capteur frontal est de 5 Mp.
Le Fever 4G, compatible avec la 4G comme son l’indique, est doté d’un processeur un octacore Cortex-A53, cadencé à 1.3 Ghz. Son processeur graphique est un Mali-T720 MP3 avec une fréquence de 450 MHz. Une mémoire vive (RAM) de 3 Go complète la puce (SoC) MediaTek MT6753 intégrée à son système. Il est doté d’une batterie non amovible de 2900 mAh Li-Po. En terme de mémoire, sa capacité de stockage est de 16 Go, extensible à 64 Go avec un support pour une carte microSD. Le Fever 4G est dispose aussi des fonctionnalités classiques comme Wi-Fi, Bluetooth, Radio FM, le NFC, le GPS ainsi que le micro-USB 2.0. Le Fever 4G roule sous Android 5.1 (Lollipop) avec une interface utilisateur Wiki UI aux allures de l’iOS de l’iPhone. Les applications installées sont toutes affichées sur le bureau et seulement quatre raccourcis pourront être épinglées en bas de l’écran. Le reste de l’interface sauvegarde les mêmes caractéristiques du classique Android Stock, notamment la disposition des raccourcis de la barre des notifications, le mode multitâche ou la disposition du menu des paramètres.
Léger et agréable à la prise de main
Pesant 143 grammes, avec ses 148 mm de longueur, 73.8 de largeur et 8.3 mm d’épaisseur, le Fever 4G offre une bonne prise en main. S’il est un peu trop grand pour ses 5.2 pouces, ce qui ne facilite pas l’utilisation à une seule main, il jouit de jolies bordures et courbes. Son épaisseur trop fine risque aussi de gêner certains utilisateurs, mais il reste tout de même confortable. Ses boutons physiques, ceux du volume et de l’allumage, sont bien placés sur la tranche, tout juste sous le pouce de son utilisateur. Le téléphone facilite aussi la manipulation et la rend agréable, grâce notamment à ses tranches arrondies et son écran bombé.
Principal argument de vente, le « design phosphorescent » du Wiko Fever varie selon la couleur du modèle. Le smartphone absorbe la lumière pour la refléter dans le noir à travers un effet phosphorescent « très lumineux » dans la version blanche, ou un « léger halo » dans la version noire.
Fluidité et bon rendu graphique
Pour tester les performances de Fever 4G, notamment le graphisme et la rapidité, différentes applications de benchmarking ont été utilisées. Avec le logiciel 3DMark, qui teste les performances graphiques du téléphone en comparaison avec les derniers modèles, le nouveau Wiko obtient de 285 points en mode « Sling Shot using ES 3.0 », soit une 265e place (sur 340 terminaux), selon le site Futurmark qui édite du logiciel de tests 3DMark, et des résultats comparables à des smartphones dotés de MT6753 comme le HTC Desire 728 ou Elephone M2. Quant au test « Ice Storm Extrem », qui compare les performances graphiques des terminaux mobiles haut de gamme, Fever 4G obtient 4436 points, et une 453e place sur les 583 listés par Futurmark. Quant au mode Ice Storm testant les performances des téléphones à faible coût, ce smartphone obtient 7738 points et une 431e place sur 576.
Autre application utilisée pour tester les capacités graphiques 3D, Epic Citadel, de la société Epic Games, le Wiko Fever 4G enregistre une moyenne de 25.8 FPS (Frame per second, trame par seconde). Une performance éloquente selon ce logiciel, classée “Ultra High Quality” pour une résolution de 1800 x 1080p.
Afin de tester la fluidité et la puissance de ce smartphone, que Wiko Algérie met en valeur sur son site Internet, nous avons eu recours à l’application PCMark, autre logiciel de Futurmark, qui met sous la loupe la qualité, la rapidité du smartphone durant la navigation sur internet, la lecture de la vidéo, l’écriture et les retouches photos. Dans ce test, le Fever 4G obtient une note de 3778 points, dont une belle performance en matière de navigation internet (5090 points). Ce smartphone semble aussi plus fluide à l’écriture (3665) et aux retouches photos (3736 points) qu’à la lecture des vidéos (2983 points), notamment en format 1080p (Full HD).
Autre point dénoté par cette application: la performance de ce téléphone en matière d’autonomie de batterie. Dans son test « Work Battery Life », PCMark estime la durée moyenne d’autonomie de la batterie du Fever 4G à 6h07 minutes, et une 260e place sur 414 terminaux listés par l’éditeur du logiciel. Sous une luminosité d’écran de 60%, il a consommé à peine 45% de ressources batterie en 12h de veille et 5h de testing, de navigation Internet et un peu de … gaming.