Les pays africains ont besoin de réformes dans l'industrie du pétrole et du gaz pour attirer les investisseurs - Maghreb Emergent

Les pays africains ont besoin de réformes dans l’industrie du pétrole et du gaz pour attirer les investisseurs

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La question de l’absence d’un cadre réglementaire défini, constitue l’un des principaux problèmes rencontrés par les compagnies dans le secteur de l’industrie du pétrole et du gaz, estime le cabinet de conseil international, PricewaterhouseCoopers (PwC).

 

Les gouvernements africains doivent restructurer leurs industries pétrolières et gazières afin d’attirer les investisseurs d’autant que le continent offre encore des opportunités  importantes dans l’industrie du pétrole et du gaz, même dans le contexte actuel de chute des cours du pétrole sur les marchés, selon PwC.

Malgré l’image de désolation que présente actuellement cette industrie, il y a encore des chances pour le secteur d’attirer la confiance des investisseurs, affirme le cabinet.

«C’est un moment opportun pour les gouvernements locaux désireux d’attirer les investisseurs dans le domaine du pétrole et du gaz de réformer leurs systèmes réglementaires, fiscaux et de licences», souligne dans un rapport, le responsable du conseil au PwC Africa Oil & Gas, Chris Bredenhann.

Les études menées en Afrique du Sud montrent que, depuis 2015, il y a eu des promesses que le gouvernement entreprenne de séparer la règlementation relative à l’industrie des hydrocarbures de celle de l’industrie minière, mais depuis cette date le «South Africa’s Minerals and Petroleum Resources Development Act (MPRDA)» n’a pas encore été réformé.

En Tanzanie, l’étude a révélé que l’environnement réglementaire dans le pays est encore indéterminé, en dépit de la promulgation d’une loi sur le pétrole en 2015 tandis qu’au Nigeria, le gouvernement n’a pas réussi à  faire adopter ne loi devant régir le secteur des hydrocarbures.

L’étude a également révélé qu’à la fin  2015, l’Afrique avait des réserves prouvées de gaz naturel d’environ 14 mille milliards de m3  avec 90% provenant du Nigeria, de Libye, d’Algérie et d’Egypte, rapporte la Nation. Pour PwC le moment est tout indiqué pour l’industrie de penser à mettre en œuvre des programmes de formation pour accroître les niveaux de compétence et les normes de l’entreprise.

Le changement pour survivre dans le «nouvel avenir énergétique»

«L’industrie du pétrole et du gaz est confronté à un obstacle en matière de recrutement, du fait du niveau technologique de plus en plus élevé et des emplois toujours plus complexes, hautement spécialisés et très coûteux. De plus, les acteurs doivent considérer la situation de l’industrie comme une occasion de se réinventer. Compte tenu de l’état de l’industrie, nous pensons que les parties prenantes doivent également envisager d’apporter des modifications à leurs modèles en matière d’affaires. Le changement est la voie de survie dans le «nouvel avenir énergétique». Nous avons besoin de concevoir de nouveaux modèles d’affaires, de nouveaux produits, de nouvelles sources d’énergie et de nouvelles stratégies pour répondre à la nouvelle réalité», a ajouté Bredenhann

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