Algérie : les prix de la figue sèche continuent de grimper - Maghreb Emergent

Algérie : les prix de la figue sèche continuent de grimper

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Les prix de la figue sèche continuent de grimper sur le marché. Cédé aux consommateurs entre 800 et 1200 DA en septembre et octobre, ce fruit a vu son prix augmenter dernièrement atteignant parfois les 1800, notamment pour la célèbre figue sèche de Beni Maouche. Le premier choix de ce fruitest proposé entre 1500 et 1800 DA le Kg à Beni Maouche et ses environs a-t-on constaté sur place.

Les rares commerçants et producteurs qui proposent encore de la figue sèche à leurs clients la cèdent, au minimum, à 1000 DA le Kg pour le 2è et 3è choix. Cette cherté jamais atteinte dans le passé, provoque la colère de certains consommateurs.

« J’ai l’habitude d’offrir des coffrets de figue sèche à mes amis et connaissances qui viennent de l’étranger, mais cette année j’ai dû réduire les quantités en raison des prix très élevés », nous confie Ahmed un habitant de Bejaia. « C’est dommage que les prix de ce fruit aient atteint ces niveaux », ajoute-t-il.

Dans les grandes surfaces, notamment à Alger, la figue sèche de Beni Maouche a disparu des étals depuis un moment.

La faible production à l’origine de la flambée des prix

Contacté par Maghreb Emergent, le secrétaire général de l’Association des producteurs de figue de Beni Maouche, Omar Bekkouche explique cette situation par la faiblesse de la production.

« 2019 a été une année noire pour la production de la figue en Algérie », a-t-il dit. « Les conditions climatiques enregistrées en été et en automne ont causé des pertes énormes aux producteurs ». Des pertes estimées à plus de 50%.

« Nous pouvons dire que la production a baissé de plus de 50% en 2019 en raison des canicules de longue durée en été et aux fortes pluies en automne. Lorsque ces deux phénomène naturelles se succèdent, la récolte baisse énormément » », explique-t-il. Pour lui, même avec une figue à 1200 ou à 1500 DA, certains producteurs n’ont pas pu couvrir leurs dépenses. « Il ne faut pas croire que les producteurs sont gagnants avec ces prix. Ils ont beaucoup investi pour avoir une récolte faible voire très faible à la fin », dit-il.

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