Augmentation du prix du pain à partir du 10 mars : l’UGCAA réagit - Maghreb Emergent

Augmentation du prix du pain à partir du 10 mars : l’UGCAA réagit

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Après les déclarations du président de la Fédération nationale des boulangers (FNB), relayées sur les réseaux sociaux et certains médias, faisant état d’une « augmentation du prix subventionné du pain à 15 DA à partir de jeudi 10 mars 2022 », l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) vient de mettre les points sur les « I ».

Ainsi, l’UGCCA s’est dite “surprise” par les déclarations du président de la FNB, qui relève de l’union, rejetant de tels agissements qu’il qualifie d'”irresponsables”, soulignant qu’elle prendra, à cet effet, les mesures juridiques et administratives en vigueur.

A cet effet, l’Union a affirmé dans un communiqué publié ce lundi, que « le prix du pain est règlementé, d’autant que c’est un produit subventionné dont le prix ne peut être augmenté que par les parties concernées ». elle a ainsi, appelé les boulangers au niveau national à « ne pas augmenter le prix du pain subventionné et à continuer à appliquer le prix habituel ».

« Les revendications des boulangers sont soulevées au plus haut niveau de l’Etat » 

L’UGCCA n’a pas manqué également à rassurer tous les boulangers au niveau national que « le dossier du pain et leurs revendications légitimes sont soulevés au plus haut niveau de l’Etat » et que « la porte du dialogue est ouverte, sachant qu’il y a une série de réunions qui se tiennent au siège du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, en présence de représentants des boulangers de toutes les régions du pays, sous la bannière de l’UGCCA ».

Dans ce même contexte, L’union a annoncé la tenue “prochaine” d’une réunion de coordination au siège du ministère du Commerce, en présence des représentants du ministère des Finances et de la Direction générale des impôts (DGI). Lors de cette rencontre, il sera question d’examiner les moyens d’appliquer la décision du Président de la République, selon laquelle l’impôt imposé aux boulangers ne concernera que les bénéfices et non le chiffre d’affaires.

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