Coface : l’Algérie classée en catégorie D au risque d’impayés des entreprises - Maghreb Emergent

Coface : l’Algérie classée en catégorie D au risque d’impayés des entreprises

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L’Algérie figure dans catégorie très élevée (D) de la Coface au risque d’impayés des entreprises, selon une échelle de huit niveaux dans l’ordre croissant du risque, a indiqué une étude publiée le 8 juin par la société d’assurance crédit.

Dans son rapport publié sur son site, la Coface explique que le risque global résulte […] à la fois des spécificités de l’entreprise et de celles du pays dans lequel elle opère.

La Coface s’est basée dans son étude sur une méthodologie liée à une expertise macroéconomique en matière d’appréciation des risques pays, l’appréhension de l’environnement des affaires et les données microéconomiques à travers 70 ans d’expérience en matière de paiement.

Par ailleurs, la Tunisie et le Maroc sont classé respectivement aux catégories C (risque élevé) et B (assez élevé).

Sur le plan international, l’institution d’assurance pour le commerce extérieur craint le pire pour l’économie mondiale et tire la sonnette d’alarme quant aux conséquences de la crise sanitaire de la Covid-19.

« L’ampleur de la récession cette année (baisse du PIB mondial de 4,4%) sera plus forte qu’en 2009. Malgré la reprise attendue en 2021 en cas d’absence de 2ème vague d’épidémie (+5,1%), le PIB resterait 2 à 5 points inférieur à celui de 2019 aux Etats-Unis, en zone euro, au Japon ou encore au Royaume-Uni. Considère la Coface.»

Le document indique également que « Malgré les mesures de soutien public, la montée des défaillances d’entreprises déjà mise en exergue dans le précédent baromètre Coface devrait toucher toutes les principales économies matures : Etats-Unis (+43%), Royaume-Uni, (+37%), Japon (+24%), France (+21%), Allemagne (+12%). Mais beaucoup d’économies émergentes (+44% au Brésil, +50% en Turquie) seront aussi affectées par les conséquences économiques des mesures de confinement ainsi que par la chute des recettes touristiques, des remises des travailleurs expatriés et celles liées à l’exploitation des matières premières dont les cours ont baissé.»

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