Exportation de gaz vers l’Italie : l’Algérie compte relancer le projet du gazoduc GALSI - Maghreb Emergent

Exportation de gaz vers l’Italie : l’Algérie compte relancer le projet du gazoduc GALSI

Facebook
Twitter

L’Algérie compte renforcer davantage ses exportations de gaz vers l’Italie. Le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, se dit disposé à relancer le projet du gazoduc qui relie l’Algérie à son client privilégié de l’Europe.

Dans son intervention, ce samedi, lors de sa participation à Rome, à la 8ème édition du Forum de haut niveau pour le dialogue en Méditerranée (ROME-MED), Mohamed Arkab a assuré que l’Algérie est « attentive aux besoins de ses clients » et est disposée à « relancer et à réactualiser les études du gazoduc GALSI, reliant l’Algérie à la Sardaigne ».

Selon le ministre de l’Energie, la réalisation de ce second gazoduc « permettra à l’Italie de renforcer son rôle de hub gazier européen ». Il estime que l’Algérie s’impose en tant que « fournisseur énergétique historique, sûr et fiable », et qui œuvre pour « maintenir ce statut sur la scène énergétique internationale ».

Dans cette même perspective, le ministre de l’Energie a évoqué le renforcement des échanges interafricains. Il cite, dans ce cadre, les études en cours d’élaboration pour la réalisation du Gazoduc Trans Sahara Gaz pipeline d’une capacité de 25 milliards de m3 an.

« C’est un projet important et un élément fédérateur qui constitue un important jalon de coopération et de développement socio-économique pour les pays du Sahel et pour l’Afrique, mais aussi pour renforcer la sécurité énergétique régionale et européenne », a-t-il insisté.

Plus de 50% de la production de gaz destinée à l’exportation

Par ailleurs, Arkab a affirmé que l’Algérie continuera à investir dans secteur des hydrocarbures pour assurer la fourniture de ses clients. « Nous avons un programme d’investissement très ambitieux dans le domaine des hydrocarbures estimé à plus de 40 milliards de dollars », a-t-il indiqué.

Il a précisé que cet investissement permettra de maintenir un niveau de production de 110 milliards de m3/an de gaz naturel, dont plus de 50% sont destinés à l’exportation.

Concernant la production d’électricité, Arkab a fait savoir, également, que l’Algérie dispose d’une capacité de production de plus de 24 000 MW pour un besoin moyen de 14 000 MW, ce qui lui permet de mettre quotidiennement sur le marché régional une capacité excédentaire de 10.000 MW.

Dans ce contexte, il a affirmé que l’Algérie compte développer de vastes infrastructures de transport électrique et un réseau interconnecté reliant l’Algérie à la rive nord de la méditerranée.

Facebook
Twitter