Industrie automobile : un minimum de 30% de taux d'intégration exigé - Maghreb Emergent

Industrie automobile : un minimum de 30% de taux d’intégration exigé

Photo montage automobile
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Le ministre de l’Industrie et des mines a indiqué ce samedi dans un entretien accordé à l’APS, que le nouveau cahier des charges relatif à l’industrie automobile sera prêt avant la fin du mois d’avril prochain. Il exigera des potentiels investisseurs, un taux d’intégration initial de 30% ainsi qu’un apport initial en capital égal ou supérieur à 30% de l’investissement.

Par ailleurs, le ministre a précisé qu’il est impératif que 30% des intrants utilisés soient « des intrants locaux », en précisant que les services annexes à la production ne peuvent, en aucun, être comptabilisés dans le calcul du taux d’intégration.

Sur le plan du capital, il a également été décidé que « l’investisseur sera tenu de s’impliquer financièrement, soit à hauteur de 100% soit en partenariat, avec un minimum de 30% de capital social et de part d’investissement. »

S’agissant du fameux volet de montage de voitures en kits (SKD-CKD), Ferhat Ait Ali a dévoilé que les monteurs seront libres de continuer leur activité mais sans prétendre à aucun avantage douanier.

« On va supprimer les avantages douaniers, maintenant celui qui veut continuer à importer les Kits, il peut le faire, il n’a qu’à payer des droits de douanes destinés aux produits finis”, a-t-il souligné.

Enfin, et en prévision du démantèlement tarifaire, prévu dès septembre prochain dans le cadre de l’accord d’Association Algérie-Union européenne, le ministre a confié qu’une “nouvelle taxe locale” sera instaurée pour atténuer ce genre d’importations.

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