Investissement : la CAPC regrette de ne pas avoir été consulté sur la mouture de la nouvelle loi - Maghreb Emergent

Investissement : la CAPC regrette de ne pas avoir été consulté sur la mouture de la nouvelle loi

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Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAPC), Sami Agli, a déploré ce samedi, le fait que les pouvoirs publics n’aient pas associé le patronat à la préparation de la mouture de la nouvelle loi sur l’investissement.

« On n’a pas été consulté sur la nouvelle loi sur l’investissement. On a eu une rencontre avec le ministre de l’Industrie pour débattre plusieurs sujets, mais à ce jour, nous n’avons pas été sollicité sur la mouture de cette nouvelle loi », a déclaré à la presse le président de la CAPC, en marge d’une rencontre sur la relance économique organisée à Alger.

Selon Sami Agli, la loi sur l’investissement concerne les opérateurs économiques et ne doit pas se faire sans leur consultation. « Aujourd’hui, la question de consultation et de débat est un axe important dans le développement de l’économie », a souligné Agli, en ajoutant ; « On ne peut pas encadrer une économie par une réglementation, sans consulter les opérateurs économiques. Les organisations de patronats sont les alliées des pouvoirs publics et notre avis est important », a-t-il insisté.

“La mère des réformes c’est celle de la banque”

Le président de la confédération du patronat a estimé dans ses propos, que la plus grande importance a été donnée par son organisation aux questions de la finance, notamment en ce qui concerne la réforme du système bancaire.

« Nous, on a fait nos propositions sur la réglementation des changes. On attend la suite sur l’annonce de cette nouvelle réglementation », a souligné Agli. Selon lui, la réglementation de la banque régit toutes les activités des opérateurs économiques, que ça soit selon l’angle économique, sociale ou technique. “Tout est lié par cette loi de la monnaie et du crédit », dira le président du patronat.

A cet effet, Salim Agli a souligné l’importance de l’émergence d’un système bancaire et financier qui « s’appuie sur la numérisation et ne soit pas en décalage les normes internationale et celle des marchés mondiaux ».  

Par ailleurs et concernant le projet de loi de finances 2022, le président de la CAPC a indiqué que son organisation a « étudié le projet » et « relevé des points négatifs et d’autres positifs » sans donner plus de précisions. « On attend que cette LF 2022 soit officielle pour qu’on puisse donner notre avis à ce sujet », s’est contenté de précisé Salim Agli.

Rappelons que la rencontre organisée par la CAPC ce samedi 13 novembre à Alger, est placée sous le thème : « La relance, c’est maintenant !». Cet événement a été une occasion pour débattre et échanger sur les leviers de la croissance autour de conférences et de tables rondes animées par des économistes, des experts, des chefs d’entreprises et des universitaires. Les thématiques proposées à l’occasion de cette rencontre, portent sur le numérique, la transformation digitale, l’innovation, la compétitivité des entreprises, les startups, les industries du futur etc.

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