"L’Algérie a cessé d’importer du carburant depuis février 2018" (Hachichi) - Maghreb Emergent

“L’Algérie a cessé d’importer du carburant depuis février 2018” (Hachichi)

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Dans une déclaration à la chaîne de télévision publique, le P-DG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a révélé que « l’Algérie a cessé d’importer du carburant depuis février 2018 ».

Hachichi a ajouté qu’après cette date, Sonatrach a procédé au processing (traitement du pétrole) au niveau des usines de raffinage à l’étranger, avant d’avoir ses propres usines de raffinage.

Le P-DG a expliqué que depuis l’acquisition par Sonatrach de la nouvelle raffinerie d’Augusta en Italie, le groupe pétrolier national a débuté depuis un mois le raffinage au niveau de cette raffinerie.

Pour le premier responsable de Sonatrach, la raffinerie d’Augusta, en plus de celle de Sidi Rzine d’Alger, qui a commencé a fonctionner il y a quelques mois, ont permis d’augmenter la production du carburant et éviter à l’Algérie de payer une facture d’importation de carburant qui a atteint les trois milliards de dollars par an.

En effet, la stratégie de la compagnie nationale des hydrocarbures a permis de faire chuter la facture d’importation du groupe énergie et lubrifiants (carburants) de 72,31% durant le 1e trimestre 2019, par rapport à la même période de l’année dernière.

La facture d’importation des carburants (et lubrifiants) s’est établie à 133,31 millions de dollars durant cette période, contre 481,36 millions de dollars pour la même période de l’année passée. Selon les chiffres de la direction générale des douanes

Au premier trimestre 2018, la facture d’importation du carburant (en plus des lubrifiants) a enregistré une baisse de 73%, par rapport à la même période de 2017.

Ceci est dû à une importation effectuée seulement au cours du mois de janvier de cette année. Sonatrach avait procédé en cette période au traitement de 400 mille tonnes de pétrole.  

Rappelons que le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, avait récemment déclaré que « l’Algérie a réalisé une autosuffisance en matière de carburant et ne va plus procéder à son importation ». Selon lui, l’augmentation du nombre de raffineries existantes a permis à « l’Algérie d’avoir des quantités importantes de produits pétroliers et satisfaire le marché local ».

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