L'Algérie participe au salon de l’innovation, Viva Technology - Maghreb Emergent

L’Algérie participe au salon de l’innovation, Viva Technology

Facebook
Twitter


Après trois ans de préparation, l’Algérie est enfin  présente à la 4eme édition de l’événement phare de l’innovation Viva Technology 2019 qui se déroule du 16 au 18 mai à Paris, en France. Une participation qui doit beaucoup à l’engagement d’un groupe de bénévoles. 

Rencontrée sur place, Lila Akli, membre du groupe organisateur et directrice générale de l’entreprise Pi Relations, nous a expliqué que la présence de l’Algérie à ce rendez-vous mondial est le fruit d’un grand travail de bénévolat fait par une dizaine de chefs d’entreprise algériens.

Ce groupe de patrons a essayé d’obtenir un stand lors des éditions précédentes, mais la réglementation algérienne ne le permettait pas. La procédure du ministère du Commerce impose une inscription au programme de  promotion de l’exportation pour participer à un salon à l’étranger.

“Notre groupe de chefs d’entreprise bénévoles a activé pour que le Salon Vivatech soit inscrit dans ledit programme du ministère du Commerce qui a répondu positivement cette fois”, a souligné Mme Akli. 
A cet effet, l’objectif du groupe organisateur est que l’Algérie soit visible sur un salon d’envergure internationale comme Viva Technology afin de promouvoir l’innovation algérienne et de se positionner sur le marché international de l’innovation.

Le groupe veut faire en sorte que l’écosystème algérien du digital se développe de plus en plus vite. 
A noter que tous les Algériens présents au salon, y compris  ceux qui ne sont pas pris en charge par le  groupe, peuvent présenter leurs projets au  stand de l’Algérie.  L’espace est mis à la disposition de tous les Algériens ayant besoins d’un endroit pour travailler.  

Le groupe organisateur a pris en charge 20 PME sélectionnées par un jury après concours. Les six premières startups ont bénéficié de desks pour exposer pendant les trois jours de l’événement.  
Autre objectif des organisateurs est que ces jeunes startups soient mises en relation avec des bailleurs de fonds et puissent arracher des financements.

De Notre envoyée spéciale à Paris : Lynda Abbou

Facebook
Twitter