L'ONM défend le passé révolutionnaire de Lakhdar Bouregaa - Maghreb Emergent

L’ONM défend le passé révolutionnaire de Lakhdar Bouregaa

Facebook
Twitter

L’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a réagi au matraquage médiatique mené par des chaines de télévision algériennes contre l’ancien Moudjahid, Lakhdar Bouregaa, depuis sa mise en détention provisoire par la justice.

Suite à l’accusation d’usurpation d’identité dont il a fait, l’ONM a rappelé le parcours historique du « grand moudjahid et ancien chef militaire de la wilaya IV Lakhdar Bouregaâ », dans un long communiqué publié ce lundi 1er juillet 2019.

L’organisation a annoncé qu’elle portera plainte contre les auteurs de la diffamation visant à remettre en cause le parcours du commandant de la wilaya IV historique. « L’ONM se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des parties qui ont donné un nom à ce moudjahid autre que son vrai nom et qui ont porté atteinte à son honorable parcours », lit-on dans ce communiqué qui retrace le parcours historique de Lakhdar Bouregaa.

L’ONM précise que « nonobstant les raisons qui ont amené la justice à décider de son arrestation, l’importance historique du rôle joué par cette personnalité durant la guerre de Libération au niveau de la wilaya IV historique nous met devant un dilemme et nous impose le devoir de rappeler le parcours de ce moudjahid ».

Le portrait dressé par l’ONM est principalement caractérisé par des exploits militaires réalisés dans les maquis. « Il faut savoir qu’il a rejoint le maquis sous le contrôle de la wilaya IV de l’ALN au début de l’année 1956. Il a été chargé entre autres par les chefs historiques Larbi  Ben M’hidi, Abane  Ramdane et Ouamrane de contribuer à la formation militaire et politique des jeunes étudiants qui venaient de rejoindre la Révolution », souligne l’ONM.

L’organisation signale que Bouregaa fait partie des rares membres du Conseil national de la révolution algérienne encore en vie. Hier, Lakhdar Bouregaa a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction du Tribunal de Bir Mourad Rais, à Alger, pour sa « participation, en temps de paix, à une entreprise de démoralisation de l’armée ayant pour objet de nuire à la défense nationale et à un corps constitué ».

Facebook
Twitter