Pénurie de semoule : le ministère du Commerce dément les rumeurs relayées sur les réseaux sociaux - Maghreb Emergent

Pénurie de semoule : le ministère du Commerce dément les rumeurs relayées sur les réseaux sociaux

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Le directeur générale de la régulation et l’organisation des marchés du  ministère du Commerce, Sami Kolli, a tenu à rassurer les citoyens sur “la disponibilité de la semoule et de ses dérivés sur le marché”, réfutant les informations circulant sur les réseaux sociaux sur la pénurie de ces produits.

Selon le même responsable, “Il n’y a aucune pénurie du moment qu’il y’a un approvisionnement régulier des semouleries par l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales)”, a-t-il déclaré à l’APS.

« Au terme de ce mois de novembre, les quantités de blé dur distribuées au profit des 135 unités industrielles de semoule et dérive (couscous, pâtes..) dépasseraient 2 millions de quintaux », a-t-il prévu.

Pour les deux mois précédents (octobre et septembre), « le blé dur distribuées à ces semouleries avait atteint des quantités respectives de 1.782.000 quintaux et 2.050.000 quintaux », a-t-il fait savoir, en précisant que toutes ces quantités ont été cédées au prix habituel (subventionné).

Le responsable de la régulation des prix a tenu à rappeler que le ministère du Commerce travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture qui est chargé de l’approvisionnement des minoteries et des semouleries en matière première à travers l’OAIC et le ministère de l’industrie à travers le groupe public agro-industrie Agrodiv qui est considéré comme un groupe régulateur en matière de semoule et de pâtes.

Pour ça part, le président de l’Association nationale des commerçants et des artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulanouar, a admis une augmentation des prix de la semoule et dérivés chez “certains” industriels des l’annonce du décret sur la levée des subventions sur le blé par le ministère du Commerce.

Selon Boulanouar, il y a certains producteurs qui ont anticipé les choses par rapport à la publication de ce décret qui pourtant a été aussitôt gelé. Il a relevé, par ailleurs, une baisse relative du rythme de la production, non pas à cause d’un manque de la matière première mais plutôt en raison du confinement imposé aux employés des unités agro-alimentaires touchés par le coronavirus ou leurs familles.

Le président de l’ANCA a également évoqué le problème de transport des marchandises à cause du couvre feu sanitaire notamment pour les gens qui travaillent dans l’informel. « Beaucoup de gens dans le secteur économique et les services des transports de marchandises travaillent en noir ce qui les empêche d’avoir des autorisations pour circuler », a-t-il noté.

Ceci dit, estime-t-il, « rien ne justifie la hausse des prix des produits alimentaires par les producteurs, même pas la dévaluation du dinars et la hausse du coût de production invoquées par les industriels “Selon lui, “les  producteurs doivent faire preuve de solidarité envers les citoyens surtout en ces temps difficiles marqués par la crise sanitaire mondiale », a-t-il conclu.

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