Pour la libération immédiate et inconditionnelle de Louiza Hanoune (Communiqué de Mouwatana) - Maghreb Emergent

Pour la libération immédiate et inconditionnelle de Louiza Hanoune (Communiqué de Mouwatana)

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Le mouvement Mouwatana  est choqué par le recours à la mise en détention préventive de Louiza Hanoune secrétaire générale du Parti des Travailleurs  par le tribunal militaire de Blida.

Cet acte est une grave dérive autoritaire de ses commanditaires, totalement à l’opposé des revendications populaires pour un changement démocratique garantissant les droits du citoyen, en particulier le droit à la défense dans des procédures judiciaires équitables et transparentes.

Les accusations de participation à un complot contre la sécurité de l’armée pour un chef de parti politique républicain, respectueux des lois et parlementaire depuis 19997, sont des accusations tellement fantaisistes qu’elles nécessiteraient des mois d’instruction judiciaire à charge et à décharge pour être étayées et pour justifier le recours au mandat de dépôt. Nous sommes devant un cas manifeste d’abus, et de mesure de représailles pour des raisons qui échappent aux Algériens.

Les responsables politiques ne peuvent pas être menacés dans l’exercice de leur travail militant qui consiste dans le contexte révolutionnaire algérien actuel à rechercher des solutions pour le dialogue et la transition. L’arrestation d’un leader politique pour un délit de contact avec des responsables en exercice dans l’appareil de l l’Etat ou des retraités de l’armée dans le but d’échanger sur une transition politique ne peut en aucun cas être criminalisé. Louiza Hanoune est clairement une détenue politique aujourd’hui . Cet abus de pouvoir est inadmissible.

Mouwatana appelle tous les Algériens à se mobiliser contre cette dérive du chef d’Etat Major qui va bientôt assimiler à une atteinte à la sûreté  de l’armée  toute activité politique qui ne partage pas sa feuille de route inapplicable de l’intérim constitutionnel. Mouwatana a déjà appelé dans sa récente déclaration politique à la cessation de  la répression par les services de sécurité dans le but de faire peur au Mouvement populaire du 22 février ; ainsi qu’à  l’ouverture d’un dialogue pour une sortie politique des années du régime Bouteflika qui se poursuivent sans le président déchu.

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