Pouvoir d'achat en berne : la Fédération Algérienne des Consommateurs prend la parole - Maghreb Emergent

Pouvoir d’achat en berne : la Fédération Algérienne des Consommateurs prend la parole

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Le président de la Fédération Algérienne des Consommateurs (FAC), Zaki Hariz, a appelé lundi à Alger, à la prise de mesures “urgentes” pour lutter contre la baisse du pouvoir d’achat des ménages algériens, du fait de la hausse des prix exponentielle des produits de consommation.

Selon M. Hariz, plusieurs facteurs sont à l’origine de cette baisse du pouvoir d’achat : l’absence des mécanismes de contrôle commercial, la dépréciation de la monnaie nationale, l’arrêt des grands projets, la hausse des prix de certaines matières premières dans les bourses internationales, l’augmentation des coûts des transports internationaux et les difficultés rencontrées par le commerce extérieur sur fond de la pandémie Covid-19.

Invité du forum du quotidien “El Moudjahid”, M. Hariz a estimé nécessaire d’adopter des mécanismes “efficaces” pour contrer la baisse du pouvoir d’achat du citoyen et la hausse “sensible” des prix des produits de large consommation. Le président de la FAC a proposé de mettre un terme à la dépendance excessive aux importations, d’encourager la production locale, de réguler efficacement le marché, de traiter le problème du gaspillage et de revoir la politique de subvention directe.

Pour sa part, le vice-président de la FAC, Mohamed Labidi a plaidé pour la mise en place d’un “mécanisme d’alerte” permettant au gouvernement d’intervenir très vite pour réguler le marché et partant protéger le pouvoir d’achat du citoyen, aussi bien que le traitement du problème du marché parallèle de devises et la lutte contre la spéculation de certains opérateurs.

L’intervenant s’est également exprimé au sujet du marché automobile mis en hibernation depuis deux ans. A cet effet, il recommande de légiférer une nouvelle fois sur ce dossier en introduisant un amendement des textes juridiques pour importer les véhicules d’occasion de moins de cinq ans au lieu de trois ans.

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