Selon le PT, le confinement en Algérie a provoqué "un effondrement social et économique" - Maghreb Emergent

Selon le PT, le confinement en Algérie a provoqué “un effondrement social et économique”

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Le confinement décidé par le gouvernement pour éviter la propagation du COVID-19 “a engendré un effondrement social et économique dans le pays”, a indiqué le Parti des travailleurs (PT), dans un communiqué rendu public mardi soir.

Cet effondrement se caractérise par les pertes de postes d’emplois, les salaires impayés, la chute du pouvoir d’achat et autres. ‘’Le confinement aveugle, dit sanitaire, auquel a recouru le gouvernement en guise de réponse au COVID-19, a provoqué un effondrement social et économique sans précédent’’, estime le parti.

‘’Des entreprises publiques et privées à l’arrêt, salaires impayés dans de nombreux secteurs y compris au niveau des collectivités locales allant jusqu’à 7 mois, pertes massives d’emplois. Les couches moyennes ont été broyées : les petits producteurs, les éleveurs, les artisans, les agriculteurs et pécheurs compris, les transporteurs privés, commerçants, restaurateurs,…etc aucune catégorie sociale n’a été épargnée’’, ajoute la même source.

Les décisions du gouvernement ont provoqué également une grave crise dans le secteur des transports. ‘’Le calvaire se poursuit pour les centaines de milliers de transporteurs privés inter-wilayas et les agences de tourisme à cause du maintien des restrictions en matière de déplacements’’, note le communiqué.

La récession économique s’installe produit de l’effondrement d’une extrême brutalité du pouvoir d’achat en conséquence de la chute du Dinar et la spéculation, déplore la formation politique de Mm Louiza Hanoune.

La CNAS et la CNR ne sont pas en reste de cette situation délicate. ‘’L’angoisse étreint les salariés d’Air Algérie, la SNTF, la SNTV, le transport maritime, le métro toujours à l’arrêt, sur lesquels planent des plans de licenciements comme c’est déjà le cas dans de nombreux secteurs notamment dans la production industrielle en baisse, le BTPH dont 80% des entreprises sont à l’arrêt, aggravant le déficit de la CNAS et la CNR et mettant en péril leur pérennité et donc le système actuel de protection sociale basée sur la solidarité’’, indique le communiqué.

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