Taxis : ce qui devrait changer dans le cadre de la réglementation sur les licences "Moudjahid" - Maghreb Emergent

Taxis : ce qui devrait changer dans le cadre de la réglementation sur les licences “Moudjahid”

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En Algérie, disposer de la fameuse licence dédiée aux anciens combattants ou à leurs ayants droit, est une condition sine qua non pour l’exercice de l’activité de chauffeur taxi.

Le ministre des Transports, Aissa Bekkai, a annoncé, lundi à Alger, l’ouverture, en collaboration avec le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, du dossier des licences de taxis, soulevé par les syndicats de cette corporation.

Intervenant lors de la cérémonie du lancement officiel du programme de reconversion de 150.000 véhicules au Gaz de pétrole liquéfié carburant (GPLc), M. Bekkai a expliqué aux représentants de syndicats de taxis que “sera débattu lors d’une réunion qu’il tiendra avec son homologue du ministère des Moudjahidines et des Ayants droit”.

Réagissant à ces déclarations, le président de l’Union nationale des chauffeurs de taxis (UNACT), Aziouez Boukkarou, a expliqué que les syndicats de la corporation avaient adressé des courriers au ministère de tutelle afin de soulever le problème d’exploitation de licences de taxis octroyées aux Moudjahidine, en raison du décès de leurs bénéficiaires (les moudjahidines) et de leurs ayants droit (leurs épouses).

Ainsi, les représentants des chauffeurs de taxis ont préconisé que suite au décès du moudjahid titulaire d’une licence de taxi et de son épouse, celle-ci revienne à un de leurs enfants, “selon des critères qui sont à déterminer”, a ajouté M. Boukkarou. D’autre part, les syndicats de chauffeurs de taxis ont proposé, également, de fixer le prix de ces licences avant de les proposer en concession, “comme cela se passe dans le monde entier”, a-t-il souligné.

M. Boukkarou propose, par ailleurs, qu’ne fois le montant de la licence payé, un acte notarié doit être délivré au nouveau bénéficiaire attestant de sa propriété, et lui donnant droit de la vendre ou de la louer.

Concernant les kits GPLc, les chauffeurs de taxis souhaitent que la capacité des réservoirs soit revue à la hausse pour atteindre les 80 litres, afin de permettre aux taxis assurant le transport inter-wilayas de s’approvisionner une seule fois pour l’ensemble de leur trajet et éviter les longues files d’attente dans les stations de services, a indiqué M. Boukkarou.

Avec APS

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