Téléphonie mobile : Mobilis, Djezzy et Ooredoo appelés à se diversifier pour booster leur chiffre d’affaires - Maghreb Emergent

Téléphonie mobile : Mobilis, Djezzy et Ooredoo appelés à se diversifier pour booster leur chiffre d’affaires

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Le chiffre d’affaires des opérateurs téléphoniques qui exercent en Algérie ne cesse de s’affaiblir année en année. Pour faire face à cet essoufflement, un cabinet de consulting spécialisé propose à ces trois opérateurs de se tourner vers d’autres secteurs.

Le cabinet de consulting financier Finabi suggère aux trois opérateurs, Mobilis, Ooredoo et Djezzy, de “se diversifier en urgence” pour pouvoir “se régénérer”, estimant que le retour en zone de confort du secteur de la téléphonie est conditionné par la diversification de ses activités.

Pour le Finabi Conseil, il est indispensable pour ces opérateurs de se tourner vers d’autres segments, dont la banque digitale. Il s’agit, selon ce cabinet, de se diversifier en lançant des solutions digitales qui permettront de rafraîchir la profitabilité de ces entreprises et accroître leur chiffre d’affaires.

Selon le Finabi Conseil, le chiffre d’affaires du secteur a été de 279 milliards de dinars en 2020, contre 331 milliards de dinars en 2015, soit une décroissance de 16%.  Toujours selon le même cabinet, le chiffre d’affaires mensuel par abonné est passé de 637,84 DA en 2015, à 510,38 DA, soit une perte de 20%, malgré une augmentation du parc de 5%. Cette décroissance s’explique essentiellement par une concurrence acharnée entre les trois opérateurs, note Finabi Conseil.

Ainsi, cette forte concurrence a fait baisser le chiffre d’affaires mensuel par abonné des trois opérateurs. Il s’agit donc, pour les trois opérateurs, de sortir de leur métier traditionnel pour tester les pistes de la banque digitale.

Le cabinet conseil croit dur comme fer que la création de banques digitales par les trois opérateurs de téléphonie mobile permettra d’ « améliorer leurs activités et profitabilités moribondes ». Cette solution entraînera un « effet levier sur la bancarisation et l’inclusion financière », assure le Finabi Conseil.

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