"Un plan Marshal doit être mis en place pour sauver les entreprises" (président de la CAPC) - Maghreb Emergent

“Un plan Marshal doit être mis en place pour sauver les entreprises” (président de la CAPC)

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Le Président de la Confédération algérienne de patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli a tiré la sonnette d’alarme sur la crise qui frappe le pays et déclare que “des ponts entiers de notre industrie s’effondrent, nous perdons des activités et des acquis, l’entreprise vit des moments sombres”.

Dans son intervention, dans l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la radio nationale, le président de la CAPC pense qu’un “plan marshal doit être mis en place” pour sauver les entreprises, et plaide notamment à “une débureaucratisation de l’acte d’investir, l’acte de créer de l’emploi et de la richesse”.

Sur le plan de relance de l’économie, mis en place par le gouvernement, Mohamed Sami Agli pense que “ce n’est pas un choix”. Pour lui, “c’est une obligation, une nécessité. C’est la solution ultime. Nous devons le soutenir et œuvrer tous à sa réussite car cela y va de l’avenir de l’économie nationale”.

“Des réformes profondes doivent être menées sur le terrain et dans le réel, et elle ne doit pas rester seulement sous des formes déclaratives”, a-t-il ajouté.

Le Covid-19 creuse la crise

En plus de la crise économique qui met à genou l’économie national et l’absence des solution immédiates, s’ajoute la crise sanitaire du Coronavirus qui secoue le monde entier, le président de la CAPC estime que la solution réside dans “des mesures courageuses sans précèdent. L’état doit tout mettre en œuvre pour sauver l’entreprise” et avec la même “détermination qu’on met dans le combat contre la Covid-19 et pour sauver les vies humaines”.

Sur ce plan de relance, Mohamed Sami Agli, a déclaré que certaines mesure qui “engagent l’économie nationale et les entreprises de production sont prises sans concertation” de ses acteurs.

D’ailleurs, au suket de la dualité entre public et privé, le président de la CAPC que ce n’est pas normal que “la commande publique continue à être la locomotive de la relance de l’économie nationale”. Il suggère entre autre qu’il faut aller vers “d’autres formes de financement et permettre au privé l’emprunt extérieur qui, crise oblige, présente aujourd’hui des opportunités car offrant des financements à des taux négatifs”.

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