Quelques dizaines de manifestants, dont des étudiants et citoyens, ont marché à Alger pour le 113ème mardi du Hirak.
Une marche qui a coincidé avec la 41ème anniversaire du Printemps Berbère du 20 Avril 1980 et le 20ème anniversaire du printemps noir de 2001.
Les étudiants qui ont commencé leur marche à partir de la place des martyrs en basse Casbah, ont marqué cette journée commémorative par un tatouage du symbole Amazigh sur leur joues, en scandant des slogans « pour le non oubli » de la tragédie de la Kabylie de 2021. L’événement tragique qui a causé la mort de 128 jeunes lors des affrontement entre les jeunes révoltés de Kabylie et la gendarmerie nationale.
A cette occasion, une grande pancarte a été brandie par les étudiants sur laquelle on pouvait lire : « Le pouvoir veut être le seul analyste des lois de la vie algérienne. Il fait en sort de tuer tout sens de critique, interdire toute opposition en dehors de ses estimations et fermer toute possibilité d’idée différente. Pour eux, toute parole en dehors de celle du système fait partie du Hirak et elle est punitive vis à vis de la loi ».
La marche s’est déroulée sans aucun affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants.
Néanmoins, avant le début de la marche, un vieux manifestant, du nom de Rabah Khaled, qui a l’habitude de participer aux manifestations des mardi et vendredi, a été interpellé par les forces de l’ordre à la place des martyrs. jusqu’à présent, nous ignorons s’il a été relâché ou pas.