Ces 147.000 sont de 74 nationalités différentes. Plus de 12.000 d’entre eux sont égyptiens.
Depuis le début de l’actuelle vague de violences en Libye, plus de 147.000 personnes de 74 nationalités différentes ont déjà traversé le poste-frontières de Ras Jedir, a rapporté hier Tunis Afrique Presse (TAP), citant sa correspondante dans cette région.
Sur ces 147.000 personnes, plus de12.000 sont de nationalité égyptienne, précise l’agence de presse tunisienne selon laquelle quelques centaines d’Egyptiens se trouvaient encore hier au niveau de la zone frontalière tuniso-libyenne en attente d’entrée en Tunisie.
La Tunisie fait de nouveau face à l’afflux de Libyens et de ressortissants non-Libyens fuyant la grave dégradation de la situation sécuritaire en Libye ces dernières semaines, marquée notamment par des batailles sanglantes entre milices rivales pour le contrôle de l’aéroport de la capitale Tripoli et des casernes militaires de Benghazi (Est).
En 2011, pendant le soulèvement qui s’est soldé par la mort du colonel Kadhafi, des centaines de milliers de Libyens et de non libyens avaient bénéfice de l’hospitalité de la Tunisie, pays aux ressources plutôt limitées, et ce, dans l’indifférence des pays riches, dont beaucoup, pourtant, étaient engagés militairement en Libye.
Pour rappel, devant ce nouvel afflux de réfugiés, le gouvernement tunisien a prévenu début août que la Tunisie sera un « pays de transit » pour les non-Libyens: leur entrée sur le territoire tunisien a ainsi été conditionnée par leur engagement à le quitter rapidement.