La sclérose en plaque, une pathologie dégénérative sévit en Algérie, où, elle touche entre 10 000 et 15 000 personnes.
Cette maladie neurologique chronique inflammatoire et neurodégénérative, invalidante touche les jeunes adultes et plus de femmes que d’hommes. Elle a un impact énorme sur la qualité de la vie des patients ainsi que celle de leurs proches. Elle est aujourd’hui au centre d’une journée d’étude organisée par les chefs de services des hôpitaux d’Alger, présidés par le Professeur Makri Samira. L’on qualifie cette rencontre qui regroupe les neurologues, de très importante.
Elle voit d’ailleurs la participation de près de 200 spécialistes neurologues venus de tous les coins du pays.
Pas moins de 14 conférences sont au programme de cette journée d’étude. Les orateurs abordent les aspects liés aux signes non visibles de la sclérose en plaque. Notamment la fatigue et les troubles psychiatriques et cognitifs qui précèdent la maladie qui s’installe donc insidieusement chez les sujets. Parmi les autres symptômes annonciateurs de ce mal l’on cite l’épilepsie, et autres douleurs …
Les blouses blanches réunis autour du thème « Les signes rares et invisibles de la sclérose en plaque » tentent de cerner les voies et méthodes capables d’améliorer la prise en charge des patients et leur qualité de vie. Le Professeur Makri Samira, Présidente du Comité d’organisation évoque d’autres volets retenus pour cette journée, à savoir : aborder les signes rares de la maladie dans un but de formation continue et uniformiser la prise en charge hospitalière avec la validation de la fiche patient de la sclérose en plaque.