Une vingtaine de pays africains et une quinzaine de chefs d’État participent ce lundi, 20 janvier 2020, au premier sommet Royaume uni-Afrique sur les investissements (UK-Africa Investment Summit).
Ce sommet convoqué par le Premier ministre britannique Boris Johnson, vise à forger de nouveaux partenariats avec les pays africains sous le thème : « Partenaires pour la prospérité ».
La Grande-Bretagne espère renforcer ses liens économiques avec l’Afrique, avec en ligne de mire l’accroissement du commerce et des investissements notamment dans l’énergie et les « villes durables ». Les discussions programmées sont sur l’amélioration de l’accès aux investissements sur le continent africain et la recherche d’opportunités existantes et inexploitées.
Le partenariat entre le continent africain et le Royaume-Uni existe. Mais il s’agit de le renforcer. Le commerce s’élevait à plus de 43 milliards dollars en 2018. Près de 2000 entreprises britanniques opèrent en Afrique.
En 2016, les exportations de l’Afrique vers le Royaume-Uni représentaient 20 milliards de dollars, après avoir légèrement augmenté par rapport aux 16,7 milliards de dollars en 2015. Les principaux exportateurs de l’Afrique vers le Royaume-Uni, en 2016, étaient l’Afrique du Sud, qui détient la part du lion avec 58%, suivie du Nigéria avec 7%, l’Algérie, le Maroc et l’Égypte avec une part de 5% chacun.
Le Sommet réunit des entreprises, des gouvernements et des institutions internationales pour présenter les opportunités d’investissement en Afrique.
Le ministre de l’Industrie et des mines, Ferhat Ait Ali représente l’Algérie à cette rencontre.