La réglementation qui change souvent reste un problème face aux ambitions des investisseurs étrangers.
Pas moins de 250 entreprises algériennes et 55 entreprises françaises exerçant dans le domaine des mines, des carrières et celui du vrac ont pris part à la 10ème édition des rencontres des mines et des carrières et la première édition des rencontres du Vrac organisé les 27 ou 28 mars à l’hôtel Sheraton par la Chambre de Commerce et d’Industrie algéro-française en partenariat avec RPI (Régie Publicité Industrielle).
Des ateliers ont été organisés hier permettant aux spécialistes du domaine des mines et des carrières la possibilité de parler des dernières innovations, surtout en Europe et sur les solutions à apporter pour accroitre l’efficacité des méthodes de production en Algérie.
« L’idée de ces rencontres est de faire bouger les opportunités de coopération entre les entreprises des deux rives. D’ailleurs, les précédentes éditions qui se sont déroulées dans plusieurs villes algériennes ont débauché sur plusieurs partenariats concrets », a déclaré Jérôme Aubry, directeur général de RPI. Et d’ajouter que « les organisateurs de ces deux rencontres préfèrent ce genre de contact à un salon, parce que dans ce cas les affaires se réalisent rapidement et concrètement. C’est ce que nous avons constaté durant les 10 dernières éditions».
Les secteurs des mines et carrières et celui du vrac ont vu la demande nationale augmenter en termes d’infrastructures, de constructions d’ouvrages et d’équipements publics, ou encore de constructions de logements durant ces dernières années.
« Le secteur minier algérien est en plein développement, malgré le grand besoin en technologies. Par contre, la réglementation qui change souvent rend le climat des affaires difficile en termes de suivi. Néanmoins, le marché algérien reste prometteur et attirant pour les investisseurs étrangers », souligne Jérôme Aubry.
De son coté, Halim Ammara Khodja, directeur adjoint de la CCI algéro-Française a indiqué que l’édition de cette année a un double objectif. « D’abord permettre à la délégation française d’identifier et mesurer les opportunités d’investissement et de partenariat en Algérie (commercial ou industriel) et ensuite de mettre la lumière sur les possibilités qu’offre le secteur ».