Les autorités saoudiennes ont recensées au cours de l’année 2017, pas moins de 3000 Algériens en situation irrégulière sur leur territoire. Ils représentent 4% de l’ensemble des étrangers vivant clandestinement dans ce riche pays du Golf.
Selon le ministère de l’Intérieur de l’Arabie saoudite, cité par le journal Okaz, 758 570 ressortissants de 140 pays ont été sommés de quitter le territoire du Royaume avant le 1er janvier 2018. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une campagne visant à réduire la présence des travailleurs étrangers non déclarés aux instances publiques de ce pays. D’après la même source, une partie de ces 3000 Algériens en situation irrégulière est déjà rentrée en Algérie. Ceux qui restent, attendent la finalisation des procédures du voyage dont le renouvellement des passeports.
La quasi-totalité des Algériens vivant en Arabie saoudite accède à ce pays par des visas de Hadj ou Omra pour tenter de trouver une vie meilleure dans ce pays qui cache plus sa volonté de réduire la présence des travailleurs étrangers en ces moments de crise économique. Depuis la chute du prix du pétrole, les autorités saoudiennes ont durci les conditions d’accès pour les travailleurs étrangers. Une démarche qui vise à inciter les jeunes saoudiens à se mettre au travail.
L’ambassadeur d’Algérie en Arabie Saoudite Abdelkader Kasmi El Hassani a annoncé le 17 novembre dernier sur les colonnes du même journal, que ses services ont enregistré 9800 Algériens établis d’une manière légale en Arabie saoudite. Ces derniers travaillent dans les secteurs divers. Il a cité le domaine technologique, l’enseignement supérieur, le sport et la médecine, entre autres.
Il a affirmé également que 400 élèves algériens suivent, actuellement, leurs études secondaires dans les lycées du Royaume. La plupart des lycéens algériens rejoindront les universités algériennes pour poursuivre leurs études universitaires, a-t-il affirmé.