L’étude a touché un échantillon formé de 2603 personnes.
Environ 42% des Algériens ont recours à la médecine traditionnelle. C’est le chiffre révélé par l’étude présentée, aujourd’hui à Alger, par l’UNOP (Union nationale des opérateurs de la pharmacie).
Selon cette étude réalisée avec le concours du Bureau d’étude spécialisé, IMMAR, plus de la moitié de ces personnes, à hauteur de 59%, ont recours à la Rokia contre 40% d’amateurs de Hidjama au moment où 22% s’approvisionnent auprès des herboristes.
D’après l’étude de l’Unop, les hommes s’adonnent davantage à la médecine traditionnelle que les femmes. En tout, 45% des hommes ont recours à la médecine traditionnelle contre un taux de 39% pour les femmes.
L’étude établit un lien direct entre le niveau d’instruction et l’usage de la médecine traditionnelle. Ainsi 65 % des adeptes de cette médecine ont des niveaux scolaires situés entre le primaire et le secondaire.
A noter que le sondage de l’Unop a couvert une population de 2603 personnes. Selon l’étude 54% des personnes représentant cet échantillon ont opté pour la Rokia pour soigner des maladies chroniques contre 46% ayant opté pour la Hidjama et 24% ayant choisi de se soigner par phytothérapie.
Les personnes atteintes de pathologie aiguës ont utilisé à été 61% la Rokia, 38% à la Hidjama et 23% les herbes médicinales. Les motifs du recours à la médecine alternative sont la croyance (56%), suivie de la recommandation de l’entourage (25%) et en 3ème position l’inefficacité de la médecine classique (18%).