Le CPP dit adieu à une année 2017 mêlé au public et balancé entre doutes et certitudes.
Le dernier Café Presse Politique de l’année 2007 était ouvert au public au siège algérois de RadioM. Il a tenu toutes ses promesses. Retour sur une année qui a vu le pouvoir politique algérien finalement plutôt bien s’en sortir du redoutable an 3 du contre choc pétrolier. Mais pour aller ou ? L’année a montré, avec l’épisode Tebboune, que les marges de manœuvres politiques sont devenues très étroites autour du président Bouteflika visible en pointillé. « OPA des forces de l’argent » sur le politique ? Le thème est abordé. Il est devenu central dans le débat. Mais l’armée garde encore le dernier mot disent les journalistes du CPP.
Avec Ahmed Gaid Salah toujours à la manœuvre en juillet prochain ? Le CPP a tenté aussi de lire dans le marre du café. 2018, tranquille année de transition vers les élections présidentielles ou bouteille à l’encre qui va tout entachée sur son passage. Une évolution est en particulier pointée, la montée rapide de l’inflation qui va s’accélérer après le 1Er janvier. Et si Ahmed Benbitour n’avait pas tort sur le risque de dérapage inflationniste ? Un ingrédient de plus pour compliquer le projet du 5E mandat de Abdelaziz Bouteflika agité déjà par ses amis si loin de l’échéance. Mais qui peut faire dérailler les scénarios écris de l’année 2018 ? Le retour de la mobilisation populaire et avec elle du politique. Pas pensable ? Le CPP ne se trompe jamais. Pourquoi ? Parce qu’on peut y entendre les pronostics les plus opposés. L’un d’eux aura raison. Bonne année 2018.