L’artiste, Kamel Bouakaz a déclaré face à la presse qu’il « ne lâchera pas cette chaîne », parce qu’elle lui a « fait beaucoup de mal » et a essayé de « salir » son image.
« Les journalistes Abdou Semmar, Merouane Boudiab, les artistes Kamel Bouakaz, Mister AB et le footballeur Fodil Dob déposent plainte contre Ennahar TV et Anis Rahmani pour atteintes portées à l’honneur, à la considération et à la vie privée des personnes comme l’explique clairement l’article 296 du code pénal Algérie », ont annoncé les plaignants lors d’une conférence de presse organisée dimanche, au siège de l’agence de communication Interface Médias à Alger.
Lors de son intervention, le journaliste Abdou Semmar a déclaré que ce qu’a fait la chaîne privée « Ennahar Tv » est contraire aux règles déontologiques de la profession. Et de regretter que « Ennahar TV a transformé ces personnalités par la grâce d’une virulente campagne médiatique en des « condamnés » coupables de chantage et d’extorsion de fonds. Pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie ».
Ennahar TV « est coupable d’avoir piétiné l’article 46 de la Constitution algérienne d’après lequel la vie privée et l’honneur du citoyen sont inviolables et protégés par la loi. Le secret de la correspondance et de la communication privées, sous toutes leurs formes, est garanti. Aucune atteinte à ces droits n’est tolérée sans une réquisition motivée de l’autorité judiciaire. La loi punit toute violation de cette disposition. La protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel est un droit fondamental garanti par la loi qui en punit la violation ».
Autre réglementations « bafouée » par la même chaîne: » l’ article 303 bis du code pénal qui punit « d’un emprisonnement de six (6) mois à trois (3) ans et d’une amende de cinquante mille (50.000) DA à trois cent mille (300.000) DA, quiconque, au moyen d’un procédé quelconque, porte volontairement atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui en captant, enregistrant ou transmettant sans l’autorisation ou le consentement de leur auteur, des communications, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ».
L’artiste, Kamel Bouakaz a déclaré face à la presse qu’il « ne lâchera pas cette chaîne », parce qu’elle lui a « fait beaucoup de mal » et a essayé de « salir » son image.
Merouan Boudiab, à son tour, a lancé un appel au ministre de la Communication, l’invitant à faire son travail et à agir contre cette chaîne privée » qui a transgressé toutes les règles ».
pour sa part, l’avocat et défenseur des droits de l’Homme, Abdelghani Badi, a parlé d’un « dépassement flagrant des lois de la République ».