Le défi du Conseil national de la mutualité sociale (CNMS) est de pouvoir généraliser le système et principe de la retraite complémentaire, qui permettra aux travailleurs de bénéficier des ressources complémentaires à l’âge de la retraite.
Selon le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali, qui intervenait ce dimanche lors de la cérémonie d’installation du CNMS (Conseil national de la mutualité sociale), la généralisation de la retraite complémentaire a pour objectif l’amélioration du pouvoir d’achat de cette catégorie de la société et de bénéficier également de tous les avantages de la loi régissant les mutuelles sociales notamment en ce qui concerne l’augmentation des ressources des assurés sociaux.
Il dira encore que le nouveau Conseil devra penser à équilibrer les ressources financières du système de la sécurité sociale. A noter que les ressources de la mutuelle sociale sont constituées principalement des cotisations de ses adhérents, outre les dons et legs, les produits provenant des fonds placés ou investis par la mutuelle et les produits des actions en réparation.
Par ailleurs, le ministre a appelé les nouveaux membres du CNMS à veiller au règlement des conflits internes des différentes mutuelles. Il est nécessaire, indique-t-il, d’instaurer le principe de réconciliation entre les différentes ailes des mutuelles en conflit de leadership. Pour lui, ces conflits de leadership sont à l’origine de cette faiblesse et régression des mutuelles sociales. Pour le faire, le ministre a demandé au CNMS d’«accompagner ces mutuelles pour la bonne application de la loi et aussi d’être au service des adhérents », car, selon lui, « l’intérêt du pays et des travailleurs sont les principales objectifs du CNMS ».
Pour le ministre du Travail, l’autre défi est d’«attirer plus d’adhérents dans les 29 mutuelles existant en Algérie. ». « Les services du ministère du Travail recense 29 mutuelles, activant sur le terrain, et qui couvrent la couverture sociale de complémentaire de près d’un million d’adhérents soit 8% du nombre total des assurés sociaux », a indiqué le ministre qui estime que ce taux demeure faible en comparaison avec le nombre total des assurés sociaux estimé à 39 millions de personnes.