Le véhicule d’occasion est au cœur de l’actualité ces derniers jours. Citoyens et concessionnaires restent dans l’expectative et doivent attendre l’épilogue du dossier de l’importation des véhicules d’occasion.
Entre temps Ferhat Ait Ali, ministre de l’industrie fait durer le suspens et rappelle que le créneau des véhicules d’occasion (VO) ou véhicules de moins de trois ans, est convoité par une faune d’affairistes, voire même aiguise les appétits de réseaux mafieux…
C’est que le marché de l’occasion pèse deux fois plus que le marché du neuf. Bon an mal an, le marché des véhicules neufs avoisine les 400 000 unité par an, alors que celui des véhicules d’occasion se situerait autour de 800 000 unités. « Le moins que l’on puisse dire est que ce marché, pourtant florissant, est loin de bénéficier de l’attention qu’il mérite, particulièrement de la part des pouvoirs publics » Note Mourad Saadi, patron de l’Argus Algérie et qui est en faveur de l’intégration du véhicule d’occasion dans le circuit des concessionnaires agrées afin de protéger le citoyen des aléas des souks et des risques de la vente sauvage.
Mourad Saadi confie également à Maghreb Emergent : « Dans la perspective de la reprise des importations des véhicules neufs par des concessionnaires en attente d’être agréés, il est souhaitable que le ministère de l’industrie, ou celui du commerce, peut être plus indiqué, mette en œuvre un cahier des charges pour la gestion du marché VO. »
Les véhicules d’occasion sont bel et bien disponibles sur notre territoire, si l’offre de véhicules neufs devient effective, les possesseurs de VO pourront s’adresser au concessionnaire de leur marque afin de proposer à la vente leur VO dans la perspective d’acquérir un véhicule neuf.