Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a indiqué que l’Algérie a bel et bien réduit sa production de pétrole, conformément à l’accord passé entre les membres d’ l’OPEP+, le 12 avril dernier.
L’accord qui est entré en viguer au 1 mai 2020, prévoyait la réduction de l’offre de pétrole de 10 millions de barils par jour pour enrayer les cours du baril, qui avoisinaient à l’époque les 20 dollars. Arkab estime que « le plus difficile est derrière nous » et que « la situation du marché va s’améliorer rapidement grâce à la reprise de l’activité économique et à l’action des pays de l’OPEP+ ».
Par ailleurs, la ministre a déclaré que « l’objectif primordial est de réaliser un taux de conformité supérieur à 100% pour tous les pays », vis-à-vis de cet accord.
Pour mémoire, le prix du baril de Brent avait atteint le seuil critique de 20 dollars à cause du surplus de production boosté en grande partie par les apports saoudiens, à laquelle s’ajoutent la baisse de la demande chinoise et la saturation des stocks mondiaux.
Essayant de faire amende honorable, la compagnie publique Aramco annonçait cependant, le 11 mai dernier, une réduction sa production d’un million de barils par jour à partir du mois de juin, à l’image du Koweït et des Emirats Arabes Unis (EAU).