L’Union de Wilaya (UGTA) de Bejaia organise ce lundi une grève générale avec marche, rassemblement et meeting en défense des droits des travailleurs et de leurs entreprises, mais également pour dénoncer les licenciements et exiger la réintégration des travailleurs licenciés, pour dénoncer la précarité des entreprises et le désengagement des autorités de la wilaya, indique un communiqué publié sur la page Facebook du Parti des Travailleurs (PT).
l’Union de wilaya rappelle dans son appel à la grève générale que « trois mois de luttes des travailleurs de Bejaia, avec les moyens de la démocratie (marches, sit-in, rassemblements), n’ont pas eu raison des responsables et n’ont trouvé chez eux aucune oreille attentive pour résoudre les problèmes posés ».
Le communiqué ajoute que « dans le cas de Numilog, les responsables de l’entreprise refusent même d’appliquer la décision de justice qui a ordonné la réintégration des travailleurs licenciés. »
Selon la même source, les travailleurs et leur syndicat (UW UGTA) recourent à la grève générale « comme dernier recours » pour défendre leurs droits, leurs outils de survie : leurs entreprises et leurs emplois, « menacés de liquidation dans le public comme dans le privé ».
A noter que le Secrétariat permanent du Bureau politique (SPBP) du Parti des travailleurs, salue l’UW UGTA qui a pris la responsabilité d’organiser les luttes des travailleurs de la wilaya de Bejaia, en appelant à la grève générale.
Quant au Parti des travailleurs, dont la cheffe de file, Louiza Hannoune, a ouvertement critiqué le grand patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, dans un communiqué rendu public dimanche, il se dit « solidaire de toutes les luttes démocratiques et de de toutes les luttes des travailleurs pour leurs droits, dans le respect des missions des syndicats et apporte tout son soutien et toute sa solidarité aux travailleurs de Béjaia et à l’Union de wilaya UGTA et à tous les collectifs qui agissent pour la victoire de la formidable mobilisation en cours. »