Le procès de Yacine Mekireche, militant politique incarcéré depuis août 2024, a eu lieu ce dimanche au Tribunal de Bab El Oued (Bainem). Le verdict est attendu pour le 17 novembre prochain.
Poursuivi pour « incitation à attroupement non armé » et « propagation d’un discours de haine et de discrimination via les technologies de l’information et de la communication », le militant a comparu devant le juge après plusieurs mois de détention préventive, et le procureur de la République a requis à son encontre une peine de deux ans de prison ferme et une amende de 100 000 dinars.
La défense de Mekireche, a plaidé pour la relaxe. Elle a rejeté les accusations, arguant qu’il s’agissait d’une répression politique visant à réduire au silence un activiste engagé.
Selon l’avocate Me Fetta Sadat, l’agent judiciaire du trésor, partie civile, a réclamé une indemnisation d’un million de dinars pour les préjudices présumés.
Ce procès survient dans un climat politique marqué par la persistance de poursuites contre des militants et des opposants au régime. Bien que la présidence algérienne ait accordé, le 1er novembre 2024, une grâce présidentielle à certains prisonniers d’opinion, Yacine Mekireche reste derrière les barreaux.