La cour d’appel de Milan (Italie) a acquitté, mercredi, les groupes pétroliers Saipem et Eni dans l’affaire de corruption dans laquelle leurs noms ont figuré en Algérie. La cour a prononcé aussi la levée de l’ordonnance de saisie des avoirs dans un procès qui a duré plus de 7 ans sur des allégations de corruption en Algérie, a indiqué l’agence Reuters.
Selon la même source, le tribunal de Milan a également « acquitté une série d’autres accusés dans la même affaire, dont l’ancien P-DG d’Eni Paolo Scaroni et l’ancien P-DG de Saipem Pietro Tali ».
En 2018, ce tribunal de première instance a condamné Pietro Tali à une peine d’emprisonnement et a infligé une amende de 40000 euros Saipem et a acquitté Eni et Scaroni, rappelle Reuters. Et de préciser ensuite que « les procureurs ont fait appel de la décision, demandant une peine de prison pour Scaroni, une amende de 900 000 euros (1 million de dollars) pour Eni et la saisie des avoirs d’une valeur de 197 millions d’euros ».
L’affaire porte sur des allégations selon lesquelles Saipem aurait payé aux intermédiaires (algériens) environ 198 millions d’euros pour obtenir des contrats d’une valeur de 8 milliards d’euros avec la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach.
Pour rappel, ces « allégations de corruptions » ont permis aussi à Eni d’avoir l’autorisation du ministre de l’Energie de l’époque, Chakib Khelil, d’obtenir les droits d’exploitation du gisement de gaz de Menzel, via le rachat de la société First Calgary Petroleums.