Zahir Houaoui, directeur commercial de la compagnie, a affirmé qu’au moins une quinzaine d’avions allait être retirée de la flottille actuelle.
Les responsables d’Air Algérie, notamment le PDG Allèche Bekhouche et Zahir Houaoui, directeur commercial, avouent que cette compagnie nationale « a des difficultés financières ». Elle doit, selon eux, se restructurer et se développer pour parer à la crise dans laquelle elle se débat. C’est, entre autres, la raison pour laquelle les revendications d’augmentations de salaires brandies par les PNC (personnel navigant commercial) ont été rejetées. Mais pas seulement. Car il est aussi prévu de geler les recrutements pour maintenir le personnel tel quel.
Dans ce sillage, les responsables d’Air Algérie ont annoncé la mise en place d’un plan de développement dont le lancement sera fait à partir de 2019. Ce plan qui vise à répondre aux besoins croissants des clients, aussi bien en matière de tarif, de confort que de diversification des destinations, mobilise toutes les ressources financières de la compagnie.
« A partir de 2019, on va commencer à renforcer notre flottille mais également en renouveler une partie. Nous allons acquérir 35 avions d’ici 2025 mais au moins une quinzaine va être retirée de la flottille actuelle », a indiqué Zahir Houaoui, directeur commercial de la compagnie sur les ondes de la Chaine 3, en précisant que, quelle que soit la situation financière de l’entreprise, l’investissement doit être permanent parce qu’un avion est un outil de développement ».
Pour précision, Air Algérie a 8970 employés et dispose de 68 avions alors que Royal Air Maroc qui dispose également de 68 avions n’emploie que 3500 personnes, soit une différence de plus de 60%.