Interrogé hier à au sujet de l’attribution illégale de terrains au sein de ce parc, le ministre de l’Aménagement du territoire, Abdelouahab Nouri, a indiqué qu’il n’avait plus rien à ajouter après l’intervention du Premier Abdelmalek Sellal. Celui-ci, rappelons-le, avait réduit le problème à une « erreur » dans l’identification de la catégorie juridique à laquelle appartient le parc des Grands Vents.
Le scandale Dounia Park n’existe plus. Le ministre de l’Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri, qui s’était dit « abasourdi » par l’ampleur des « attributions illégales » de terrains au parc des Grands Vents (Alger Ouest) n’a plus rien à dire sur le sujet.
Questionné hier à Oran au sujet de l’affaire, le ministre a indiqué qu’il n’avait plus rien à ajouter après l’intervention du Premier Abdelmalek Sellal qui a nié l’existence d’une « affaire Dounia Parc ».
Il y a eu une « erreur dans la manière d’identifier la catégorie juridique à laquelle appartient Dounia Parc », avait indiqué, de son côté, Abdelmalek Sellal. Soulignant que « le caractère particulier du parc ne permet pas l’ouverture des commerces (fast-food) de la manière dont les choses ont été faites », il avait ajouté : « L’erreur est réparée, qu’on n’en parle plus. »
Le ministre de l’Equipement qui insistait sur le caractère « clandestin » de la distribution de 65 hectares avait évoqué « un crime au sens propre du terme ». Aujourd’hui, il applique à la lettre le « Qu’on n’en parle plus » d’Abelmalek Sellal. « Il n’est pas de mon droit de commenter et d’ajouter quelque chose sur le sujet après ce qu’a dit le Premier ministre », a déclaré Abdelouahab Nouri. Le scandale de Dounia Parc a apparemment été dispersé par les « Grands vents ». De quoi être « abasourdi » !
(*) Cet article a été publié initialement par le Huffington Post Algérie.