Pour qu’un promoteur immobilier puisse exercer son métier en toute légalité, a expliqué Nassreddine Azem, le secrétaire général du ministère de l’Habitat, il faut non seulement qu’il soit agréé mais aussi qu’il s’inscrive au Tableau national des promoteurs immobiliers, formalité que 62% de ces derniers, a-t-il déploré, n’ont pas encore fait.
Seuls 2.446 des 6.514 promoteurs immobiliers agréés, soit 28%, sont inscrits au Tableau national des promoteurs immobiliers, a révélé hier le secrétaire général du ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Nassreddine Azem, dans une déclaration rapportée par Algérie Presse Service (APS). Or, l’inscription à ce tableau, a-t-il expliqué, leur est bien exigée pour l’exercice de leur métier en toute légalité.
Nassreddine Azem, qui s’exprimait lors de la 13ème assemblée générale du Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI), a ajouté que 27% des logements des promotions immobilières sont supervisés par 62% de promoteurs non-inscrits à ce tableau national. Il a rappelé que cette inscription est obligatoire depuis 2012 et qu’elle vaut autorisation d’exercer l’activité de promotion immobilière et aussi adhésion au FGCMPI.
Ceux des promoteurs qui se contentent de leur agrément et ne s’inscrivait pas à ce tableau encourent le risque de sanctions pouvant aller jusqu’au retrait de leur agrément, a averti le secrétaire général du ministère de l’Habitat.
Le bilan du FGCMPI pour 2015, rapporté par l’APS, fait état de 1.600 projets de logements à travers le territoire national totalisant 145.000 unités. Ces 1.600 projets englobent les promotions libres, les logements participatifs/promotionnels, etc.
Ce bilan indique également une hausse de 13% des activités du fonds en 2015 pour une valeur globale de 1,795 milliard de DA avec un produit total des garanties pour les projets de vente sur plan d’un montant de 1,418 milliard de DA.