Depuis la mise en place du dispositif ANSEJ, en 1996, plus de 372.000 micro-entreprises ont été créées avec un taux de mortalité de 10%.
Pas moins de 400 bénéficiaires du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) ont demandé le rééchelonnement de leurs dettes au cours de l’année 2017, a déclaré, aujourd’hui, la directrice générale de l’Agence, Samira Djaider.
Ces bénéficiaires du dispositif Ansej ont contracté leurs crédits avant l’année 2011, a précisé la même responsable quoi s’exprimait sur les ondes de la Radio nationale.
Samira Djaider a rappelé qu’avant 2011, le jeune promoteur était dans l’obligation de rembourser son crédit contracté auprès des banques, après une année seulement d’exploitation de son projet, alors qu’aujourd’hui, la loi lui octroie 3 ans de différé pour le faire.
Elle a précisé que, ces nouveaux avantages accordés aux jeunes promoteurs, ont été introduits par la convention signée en septembre 2017, entre l’ANSEJ, le Fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits et les cinq banques publiques couvrant les crédits octroyés aux jeunes bénéficiaires de projets.
Il faut rappeler que depuis la mise en place du dispositif ANSEJ, en 1996, plus de 372.000 micro-entreprises ont été créées avec un taux de mortalité de 10%, a fait savoir Samira Djaider, ajoutant que 21.000 projets ont été indemnisés, à ce jour, par le Fonds de garantie, soit 25 milliards de DA de remboursés aux banques.