Le Premier ministre algérien a assuré que l’Etat « ne recourra pas à une loi de finances complémentaire cette année ».
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé, jeudi à Oum El Bouaghi que les réserves de change de l’Algérie s’établiront autour de 116 milliards de dollars en 2016 et ne baisseront pas en dessous de 100 milliards de dollars « quelles qu’en soient les circonstances ».
En procédant à la pose de la première pierre d’une cimenterie du Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA, public) dans la commune de Sigus, M. Sellal a indiqué que l’Etat a effectué « un travail titanesque pour redonner espoir aux Algériens et consacrer la stabilité économique et sécuritaire du pays ». Il a également relevé que les revenus des hydrocarbures se sont « améliorés », précisant que l’Etat « a engrangé 30 milliards de dollars depuis le début de l’année 2016 et prévoit 35 milliards de dollars en 2017 pour atteindre 45 milliards de dollars en 2018 ».
Le Premier ministre algérien a soutenu qu’ en dépit du choc engendré par la chute des prix du pétrole, ‘ »aucune usine n’a été fermée et aucun travailleur n’a été licencié ». Il a assuré que le gouvernement poursuivait la concrétisation de la politique économique de l’Etat, affirmant que les secteurs de l’agriculture et de l’industrie ont évolué « de manière substantielle » en termes d’investissements, générant, ainsi, « un taux de croissance de 3,5% en 2017 pour atteindre 4% en 2018 ».
M. Sellal a ajouté, dans le même sillage, que le taux d’inflation sera de « 4,7% en 2017 pour s’établir autour de 4% en 2018 ». Il a affirmé que l’Etat « ne recourra pas à une loi de finances complémentaire cette année ».
« Je réaffirme que dans toutes les situations, la politique de l’Etat ne sera pas orientée vers l’austérité, mais il y aura plutôt une diminution des dépenses, notamment celles qui concernent les fonctionnements et les équipements », a-t-il déclaré, ajoutant que « l’Etat rationalisera les dépenses ».
Le Premier ministre a, par ailleurs, fustigé, ceux qui, de l’intérieur ou de l’extérieur du pays, tentent de nuire à la stabilité de l’Algérie, affirmant que l’Etat poursuivra sa politique économique et sociale sur la même dynamique.