Me Gazem espère que l’affaire ne sera pas renvoyée, car son client refuse d’arrêter sa grève de la faim entamée depuis quatre semaines.
Le journaliste et éditeur de presse, Adlène Mellah emprisonné depuis le 25 décembre dernier et en grève de la faim depuis le début du mois en cours, se trouve d’une manière permanente dans l’infirmerie de la prison d’EL Harrach, a indiqué l’un de ses avocats du détenu, Me Yacine Gazem à Maghreb Émergent.
« Il est très malade, affaibli et se déplace avec des béquilles », a signalé l’avocat. « Après sa jambe gauche, c’est sa jambe droite qu’il bouge difficilement maintenant. Son cas s’est aggravé », déplore-t-il.
Le procès en appel d’Adlène Mellah est fixé au 23 janvier à la cour d’Alger (Ruisseau). Me Gazem espère que l’affaire ne sera pas renvoyée, car son client refuse d’arrêter sa grève de la faim entamée depuis quatre semaines. « Si le procès de Mellah est équitable, il arrêtera sa grève de la faim», signale l’avocat.
Adlène Mellah, avait été condamné, le 25 décembre 2018, à une année de prison ferme par le tribunal de Bab el Oued. Il a été condamné pour attroupement, rébellion commise en réunion de plus de deux personnes, provocation directe à un attroupement non armé et outrage avec violence faits à des fonctionnaires et institutions de l’Etat.
Rappelons que lors du sit-in de solidarité avec le journaliste Adlène Mellah, organisé mercredi 16 janvier 2019 dernier à la maison de la presse Tahar Djaout, l’ avocate Zoubida Assoula lancé un appel à la solidarité le jour du procès en appel, programmé pour le 23 janvier. « Avec la mobilisation, nous allons montrer au régime que nous n’avons pas peur, que nous sommes toujours là, car nous défendons toutes les personnes qui ne jouissent pas de leurs droits constitutionnels. Nous allons montrer que nous ne lâchons pas les gens qui se battent pour la liberté », avait-elle lancé.