Un communiqué du Forum des chefs d’entreprises (FCE) rendu public lundi 28 septembre 2015 annonce que Ali Haddad poursuivra en justice l’ancien général pour « diffamation ». Il note que dans son entretien à la Webradio Radio M, ce dernier a « nommément cité le président du FCE » affirmant qu’il a été « imposé » (par Saïd Bouteflika, NDLR) à la tête de l’association patronale.
Ali Haddad, patron du groupe ETRHB et président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) a décidé de poursuivre en « diffamation » le général à la retraite, Hocine Benhadid, à la suite de l’entretien de ce dernier à la Webradio Radio M.
Un communiqué du FCE rendu public lundi 28 septembre 2015, note que dans cette interview, M. Benhadid a « nommément cité M. Ali Haddad » en affirmant qu’il a été « imposé » (par Saïd Bouteflika, NDLR) comme président du Forum des chefs d’entreprises ».
Ali Haddad, qui s’estime « gravement mis en cause par M. Benhadid à « titre personnel et en sa qualité de président du FCE », a décidé d’introduire un « dépôt de plainte pour propos diffamatoires à ces deux titres à l’encontre de M. Benhadid ».
Soulignant que ni lui ni le FCE n’ont « jamais contesté à quiconque le droit d’exprimer ses opinions », Ali Haddad estime légitime de recourir à la justice quand ces « opinions sont diffamatoires et de nature à nourrir la confusion et à jeter le discrédit aussi bien sur les personnes que sur les institutions nationales et sur les entreprises en général ».
Tout en estimant toute « critique constructive » comme un « bienfait », le président du FCE note qu’il n’est ni « juste ni sain » qu’elle « dérive vers l’amalgame et vers l’invective, voire vers l’insulte pure et simple ».
« Le FCE travaille avec le gouvernement et ne se substitue pas à lui »
Le communiqué répond implicitement aux critiques qui ont été faites au sujet des rencontres de Ali Haddad avec les ministres et les diplomates en soulignant que le FCE est dans son « rôle ».
Le FCE, indique-t-il, est fondé « à proposer au gouvernement des mesures permettant d’assurer la croissance de notre économie et de créer les emplois dont notre population a besoin ».
Pour Ali Haddad, « travailler avec les ministres du Gouvernement n’est pas se substituer au gouvernement. »
Le FCE, indique le communiqué, a toujours considéré que « le dialogue et la concertation sont les vertus de tout Etat moderne. » « En recevant les chefs d’entreprises, nos ministres ne font que traduire ces vertus dans les faits et c’est tout à leur honneur » y lit-on.
Le FCE, conclu le communiqué, « reste déterminé à travailler avec le gouvernement, à solliciter son implication et à apporter sa contribution active sur les questions économiques intéressant directement ou indirectement les entreprises, leur environnement national ou international, et tous les aspects du développement économique et social national ».