Les prix à l’importation par l’Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont, pour la grande majorité, baissé durant les cinq premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, apprend l’APS auprès du ministère du Commerce.
Dans la catégorie des céréales, les prix ont reculé à 332 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-32,5% par rapport à la même période de 2015), à 196 usd/t pour le blé tendre (-25%) et à 179 usd/t pour le maïs (-13,1%).
De son côté, le prix d’achat des poudres de lait s’est établi à 2.425 usd/t contre 2.962 usd/t (-18,1%).
La baisse des prix à l’importation a également touché le sucre roux à 350 usd/t (-10,5%) et les huiles brutes pour l’industrie alimentaire à 630 usd/t (-19,6%).
Pour la catégorie des produits d’épicerie, à l’exception des prix à l’importation du lait infantile (+4,3%) et du thé (+0,4%), ceux des autres produits ont enregistré une baisse.
Ainsi, les prix à l’importation du concentré de tomate ont reculé à 1.175 usd/t (-29,1%), le triple concentré de tomate à 861 usd/t (-27,8%), les cafés non torréfiés à 2.063 usd/t (-13,5%) et le riz à 527 usd/t (-12,3%). Les pâtes alimentaires, quant à elles, ont été importées à 1.682 usd/t (-8,8%) et le sucre blanc à 503 usd/t (-4,4%).
Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les haricots secs à 913 usd/t (-34,4%) et les pois secs à 534 usd/t (-33,8%).
En revanche, les prix à l’importation ont haussé pour les lentilles à 1.088 usd/t (+14,8%) et les pois chiches à 1.152 usd/t (+8%).
Quant à l’ail, il a été importé à près de 1.700 usd/t, soit une hausse de 56,4% par rapport aux 5 premiers mois de 2015.
En ce qui concerne les fruits frais, les pommes ont été importées à 814 usd/t (+17,45%) et les bananes à 739 usd/t (+0,54%).
Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines réfrigérées à 3.429 usd/t (-15,87%), pour celles congelées à 3.029 usd/t (-11,03%) et pour les poissons congelés à 1.516 usd/t (-5,45%).
Les principaux pays fournisseurs de l’Algérie en poudre de lait sont au nombre de 17 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (26,6% des importations globales), la France (19,7%), l’Argentine (18,5%), la Pologne (11,05%) et l’Uruguay (10,8%).
Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée par six (6) principaux opérateurs dont une société privée qui demeure en première position avec 57,84% de la quantité totale importée.
En matière d’importation de sucre roux, cette même société privée est demeurée dominante en assurant 82,95% du total importé.
Quant au sucre blanc, il est constaté qu’une autre société privée a dominé ce marché à hauteur de 39,2% des importations de ce produit alimentaire effectuées durant les 5 premiers mois de l’année 2016 par 11 principaux importateurs.
Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept (7) avec près de 47% du total des importations, alors que pour le café torréfié, un seul importateur a réalisé à lui seul plus de 21% des quantités globales importées par 4 principaux importateurs.
S’agissant du ciment, son prix moyen à l’importation a baissé à 64 usd/t contre 89 usd/t (-28%).
Bananes et pommes: Plus de 130 millions dollars d’importations
En ce qui concerne les fruits frais, il a été importé pour plus de 87,3 millions usd de bananes durant les 5 premiers mois 2016 (contre 79,2 millions usd sur la même période de 2015), et pour 42,8 millions usd de pommes (contre 68 millions usd).
La facture a été de près de 15 millions usd pour les amandes (contre 10,6 millions usd), de 13,8 millions usd de raisins secs (contre 13,1 millions usd) et de 3,4 millions usd d’abricots secs (contre 4,3 millions usd), alors que les importations des pruneaux secs se sont chiffrées à 7,1 millions usd (contre 7,3 millions usd).
Il est, par ailleurs, constaté que la facture de l’ail importé est passée à 8,2 millions usd (contre 9,2 millions usd).